Après le succès de la série Arrow, c’est au tour de l’anti-héros John Constantine de se voir gratifié d’une adaptation sur petit écran marquée du logo de DC Comics. Souvenez-vous en 2005 sortait le film Constantine réalisé par Francis Lawrence à qui l’on doit également « Je suis une légende » et « Hunger games » rien que ça. Les fans attendaient avec impatience une suite à ce film magistral illustrant à la perfection le combat entre le bien et le mal, mais elle n’est jamais arrivée. C’est donc avec un grand plaisir mais aussi une certaine méfiance que nous avons accueilli les nouvelles aventures de John Constantine, accompagné pour l’occasion de Liv Parson, une jeune femme dont il a bien connu le père et qui a hérité de son don pour voir les morts.
Tous les codes sont au rendez-vous
Dès les premières minutes vous retrouverez tous les références du film et du comics. Le fameux zippo que John manipule en permanence, le taxi jaune, la chemise blanche et la petite cravate, les anges aux ailes démesurées qui prennent l’apparence des humains, les ampoules qui s’allument toutes seules, les démons… Tout sauf un Constantine digne de ce nom. L’interprétation de Matt Ryan fait pâle figure face à celle de Keanu Reeves et puis sérieusement c’est quoi ces mèches blondes ?
Keanu Reeves VS Matt Ryan
La force du film de 2005 réside essentiellement dans l’excellente interprétation de John Constantine par Keanu Reeves. L’acteur a su lui apporter le juste équilibre entre la noirceur, le désespoir, l’arrogance et l’humour d’une âme damnée. Le premier épisode de la série annonce immédiatement la couleur, Matt Ryan n’arrive pas à la cheville de Keanu Reeves, il est difficile de percevoir son côté anticonformiste, le créateur de la série Daniel Cerone se contente de faire de John Constantine un homme torturé qui utilise avec abondance l’humour. Un Dr House exorciste mais beaucoup moins drôle. C’est donc le grand point négatif de la série, le héros principale manque de fond et de charisme mais il fallait s’en douter, Il était quasiment impossible d’arriver à la cheville de l’interprétation originale.
Conclusion
La série n’est pas inintéressante et impose même un bon rythme avec des effets spéciaux à foison mais elle ressemble davantage à du Buffy contre les vampires ou du Charmed en plus moderne bien évidemment. On suivra malgré tout avec plaisir ce bon vieux John à la poursuite des anges et des démons qui hantent les rues de New York. En espérant tout de même que les prochains épisodes s’attarderont plus sur la personnalité de John.
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