Après une première refonte New Gen plutôt réussie l’an dernier, MileStone nous propose aujourd’hui d’enfourcher une nouvelle fois les motocross des plus grands pilotes pour arpenter les chemins sinueux du monde entier. Le jeu sera-t-il plus beau que son prédécesseur, la conduite plus technique ? La réponse dans notre test.
Une conduite plus fluide
Après notre première expérience sur PS4, c’est cette fois-ci sur Xbox One que nous avons pu tester cette nouvelle édition de MXGP. On appréciera donc immédiatement la plus grande fluidité des sticks analogiques de la console de Microsoft pour maîtriser nos bolides, car oui la conduite de ce nouvel opus est bien plus fluide. Résultats des courses, un pilotage beaucoup plus appréciable qui gagne en technicité notamment au sol. Le stick droit qui sert à gérer le positionnement de votre pilote semble moins punitif que par le passé vous permettant un peu plus de folie ce qui rend l’ensemble encore plus fun et plaisant. En revanche le jeu aérien perd un peu de son intérêt puisque le temps passé dans les airs restera le même quel que soit votre choix de positionnement, les figures ne servent donc que le spectacle.
Des collisions plus réalistes
Les collisions avec vos concurrents entraînent également moins de chutes qu’auparavant, vous pourrez essuyer un choc et ralentir sans tomber systématiquement ce qui est plus qu’appréciable. Le nombre important de concurrents entraîne tout de même quelques problèmes de lisibilité surtout dans le premier tour. On pestera sur des ralentissements franchement déplaisants dans certains virages même si vous êtes seul à l’écran (constaté sur Xbox One). En revanche on appréciera une IA un brin plus coriace et des adversaires un peu plus éparpillés le long du circuit.
Un peu plus de Contenu
Point fort ce cette nouvelle édition le contenu est plus important même s’il faudra se contenter d’un mode carrière bien fade qui se contente finalement d’enchaîner des courses sans réelle mise en scène, dommage… Pour le reste vous pourrez revivre des événements réels et marquants de la motocross, un procédé souvent exploité par le studio Milestone. Bien qu’assez rudimentaire, on appréciera tout de même l’arrivée d’un mode proposant des courses en stade ainsi que du mode Monster Energy Fim MXoN. La personnalisation est également plus poussée avec la possibilité d’acheter des motos avec les CR que vous aurez accumulés au fil de vos victoires. Malgré tout, le jeu pêche en ligne, sans mauvais jeu de mots, en se contentant du strict minimum, l’écran scindé tombe aux oubliettes, Bye Bye le multi local.
Les points positifs
- Des bonnes sensations de pilotage dans la catégorie MXGP
- Un contenu plus étoffé (Stadium séries, événements réels…)
- Une conduite plus fluide et des collisions un peu moins punitives
- Une IA plus coriace et moins compacte
- Graphiquement un poil plus beau que son prédécesseur mais toujours hautement perfectible
- Une vue arrière qui claque
- Tout le contenu officiel (Pilotes, écuries, circuits…)
Les points négatifs
- Bande son très minimaliste
- Effets sonores rébarbatifs
- Des ralentissements dans certains virages (sur Xbox One)
- Carrière beaucoup trop classique et sans mise en scène
- Jeu aérien plus arcade que simulation
- Contenu multi trop léger
- Quelques respawns incompréhensibles
Conclusion 14/20
Sans pour autant révolutionner sa licence, le studio Milestone parvient à lui apporter un contenu plus important et une conduite plus fine. Graphiquement le jeu est un poil plus beau que son prédécesseur mais terriblement inégal, cependant les pilotes et les motos sont très bien modélisés et les décors gagnent en remplissage (foule et objets en tout genre), ce qui est le principal. Les fans adoreront les courses en intérieur mais pourront être un brin déçu par un mode carrière qui manque d’ambition. Les sensations de pilotage quant à elles restent toujours aussi fun. MXGP 2 est une suite réussie mais avec encore une belle marge de progression, le titre plaira indéniablement aux amateurs de motocross et risque bien d’entraîner quelques néophytes dans son sillage.
