Test de Paper Mario Color Splash, une aventure qui tache

Après le succès de l’excellent Splatoon, il semble rester quelques pots de peinture en stock Chez Nintendo. Le plus célèbre des plombiers moustachu revient, armé de son marteau, dans une aventure colorée  et décomplexée. 4 ans après Sticker Star sur 3DS et plus de 9 ans après Super Mario Paper, le petit moustachu à la casquette rouge regagne enfin nos consoles de salon. Il est temps de refaire la déco, à vos pots…

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Paper Mario Color Splash : Une histoire de couleur

C’est sous une pluie battante que la princesse Peach, accompagnée de son fidèle Toad, se rend chez Mario. Les nouvelles semblent inquiétantes, les couleurs de l’île Barbouille disparaissent petit à petit. Il n’en faudra pas plus à notre plombier moustachu pour embarquer dans une nouvelle aventure armé de son marteau à peinture. Fraichement débarqué sur une île qui semble fantôme c’est près de la fontaine que notre ami à, la salopette bleu croisera son compagnon de fortune. Un pot de peinture masqué et un brin énervé du nom de Peinturion. Ce dernier se glissera dans votre poche et vous épaulera tout au long de l’aventure et n’hésitera pas à y aller de son petit commentaire humoristique. D’ailleurs c’est bien l’un des points forts de ce Paper Mario, des dialogues nombreux, légers et souvent à l’humour décalé. Mais trêve de plaisanterie, il est temps de recharger votre marteau avec les couleurs.

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Des fonds de peinture ?

Avec ce Color Spalsh la Wii U démontre une fois de plus que, malgré sa petite taille, elle est capable de grande chose. Les graphismes sont absolument somptueux et la direction artistique est renversante. A mi-chemin entre Little Big Planet et Splatoon, l’île barbouille met à l’honneur le carton et le papier. Il faudra parfois scotcher, dérouler, découper, plier un élément du décor pour progresser. Autre point positif, les niveaux sont très variés et on ne s’ennuie jamais dans Mario Paper. La bande son est également envoûtante, on retrouve tous les thèmes musicaux à succès de la licence mais rejoué d’une manière un peu plus jazzy, plus posée, ce qui colle parfaitement à l’aventure.

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Passe-moi la carte

Il est important de signaler, pour les non-initiés aux choix de Mario Paper, que les combats ne se déroulent pas de manière traditionnelle. En effet, les affrontements s’effectuent au tour par tour grâce à des cartes que vous aurez glané ici et là dans l’univers cartonné de l’île Barbouille. Il est cependant possible d’asséner un premier coup à votre opposant histoire de prendre l’avantage en lui sautant dessus ou avec votre marteau. Le duel commence, il faudra tout d’abord sélectionner le premier ennemi que vous attaquerez puis choisir une carte. A savoir que plus vous avancerez plus les ennemis seront nombreux et coriaces, mais rassurez-vous vous pourrez utiliser plusieurs cartes simultanément. Parmi votre collection de cartes, des chaussures pour donner un bon coup de pied aux derrières de ces Maskass, le marteau mais également un ressort, un champignon et bien d’autres objets farfelus. Au fil de votre aventure vous pourrez même utiliser des objets d’une grande puissance comme un ventilateur qui viendra plaquer tous vos opposants à l’écran de votre téléviseur. Les Koopa et autres personnages emblématiques de la licence pourront également vous apporter main forte. Une fois vos cartes sélectionnées vous aurez la possibilité de les colorier afin de les rendre plus efficaces, tout se fait avec le GamePad de manière très instinctive. Les ennemis battus laisseront s’échapper pièces et petits marteaux qui vous permettront d’augmenter votre réserve de peinture. S’il faut bien admettre que les combats viennent un peu hachurer le rythme de votre exploration, ils n’en demeurent pas moins intéressants grâce à des ennemis et des cartes variées.

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Pierre, feuille, ciseau

Vous êtes bloqué ? Avez-vous essayé la touche Y qui vous propulse dans une nouvelle dimension, une nouvelle manière d’observer le monde qui vous entoure. Une montagne au loin, un tas de caisse qui forme une ligne parfaite alors il est temps de passer en mode découpe pour tracer votre chemin. Direction le gamepad pour suivre les pointillés avec votre ciseau et ainsi vous frayer un nouveau passage.

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Les points positifs

  • Direction artistique somptueuse
  • L’univers de Mario en mode papier mâché
  • Une ambiance sonore qui vous emporte
  • Des ennemis et des cartes variées
  • Des dialogues légers et de l’humour parfois surprenant
  • Une excellente durée de vie  (plus de 10heures)
  • Bonne utilisation du Gamepad
  • Plus accessible au grand public (moins RPG)
  • Fan service à gogo
  • L’humour

Les points négatifs

  • Les combats au tour par tour un peu lent
  • Un peinturion parfois trop bavard J

Conclusion 17/20

Moins élitiste que son prédécesseur Sticker Star, cette nouvelle aventure de notre Mario en papier se veut plus accessible et décontractée. On perd l’aspect RPG, ce qui ne sera pas du goût de tout le monde, mais on y gagne en plaisir de jeu. Graphiquement sublime avec une direction artistique cartonnée, on prend plaisir à barbouiller les décors somptueux à grand coup de peinture. Notre quête sera ponctuée de nombreux dialogues souvent agrémentés d’une pincée d’humour décalé. On ne peut que reprocher à ce Paper Mario Color Splash qu’un rythme un peu lent dans la construction des combats au tour par tout. Mais on s’y habitue finalement assez vite.