La Chronique d’Erika : Les larmes de Pancrace, la nouvelle enquête de Mallock

Le résumé
Jean de Renom, propriétaire d’un grand cru classé, est sauvagement assassiné dans son château du Bordelais. A la stupéfaction générale, son épouse, la douce et aimante Camille, est accusée puis incarcérée. Le scandale est d’autant plus retentissant que cette dernière n’est autre que la fille de Sophie Corneille, candidate favorite à la prochaine élection présidentielle.
Au-delà des conflits d’intérêts et des luttes de pouvoirs, le fameux commissaire Mallock découvre que d’autres drames entachent l’histoire de cette famille. Plus il creuse, plus les énigmes et les crimes remontent à la surface. Noyade, empoisonnement, meurtres, les racines du mal sont bien plus profondes qu’il n’aurait pu l’imaginer. Depuis sept siècles, depuis qu’un certain Pancrace a fait coulé le sang, que la peste a ravagé la région, une malédiction semble avoir envahi le château et ses occupants…
Mon avis
Une enquête qui va nous faire remonter 7 siècles en arrière sur le domaine du Vicomte Pancrace. Le vignoble et le château qui semblent maudits appartiennent à Jean de Renom et à son épouse Camille Corneille de Renom mais sont à la base à ce fameux Pancrace. C’est jusqu’à lui que remontera Mallock durant son enquête. Pour comprendre ce qui se passe, le comissaire Mallock devra remonter jusqu’en 1323 pour comprendre l’origine de cette « malediction ».
Camille Corneille de Renom est une femme tout ce qu’on peut trouver d’ordinaire, si ce n’est qu’elle vit dans un château et qu’elle a épousé un des descendants du fameux Pancrace. Elle est aussi « connue » pour être la fille de Sophie Corneille, femme politique, femme de caractère.
Ce jour-là Camille se repose en attendant l’arrivée de son mari, qui se fera assassiner quelques heures plus tard, dans la soirée. En état de choc, elle appelera la police 2 heures plus tard, considérée bien entendue comme suspecte, personne d’autre n’étant dans le chateau. Mais pourquoi aurait-elle tuer son époux ? Jalousie, adultère ? De nombreuses possibilités s’offrent à nous mais surtout à Mallock censée être en vacances mais du moins étant présent dans le Sud. C’est son collègue Gilles qui lui demandera une faveur, étant bien trop impliqué dans l’enquête. Connaissant personnellement la famille, Gille mettra Mallock sur le coup. En effet, si il ne peut être enquêteur et si il ne s’entend pas toujours très bien avec Mallock, il a entièrement confiance en ce dernier.
Mallock nous embarque dans une enquête mêlant politique, anciennes querelles mais aussi une ancienne enquête concernant la famille Corneille : l’assassinat de l’époux de Sophie Corneille par l’amant de cette dernière le Chevalier d’Assas.
Mallock aura de nombreuses pistes à explorer sans parler des secrets que renferme la propriété. Et fidèle à lui-même, il ne passera pas par 4 chemins pour faire éclater la vérité au grand jour, quelle qu’elle soit, se mettant certaines personnes à dos, notamment la fameuse Sophie Corneille.
Encore une fois, Mallock (l’auteur) nous entraine dans un roman très prenant ! Une enquête bien ficellée et bien menée qui nous force à nous poser des questions et à suspecter tout le monde, même si dès le départ, certains personnages ne sont pas nets. Dès le départ, certains personnages vous apparaitront comme suspects, qu’ils soient juste malintentionnés ou qu’ils cachent effectivement des secrets, les personnages de Mallock ne manquent pas de profondeur. On n’arrive pas à tous les cerner.
Mallock (le commissaire), lui est toujours fidèle à lui-même comme dans chacun des romans de Mallock (l’auteur). C’est un espèce de gros ours mais c’est aussi un commissaire qui ne fait pas les choses à moitié. Avec lui, on a la garantie que tous les détails seront passés au crible et qu’il ne passera à côté d’aucune possibilité.
Chronique réalisée par Erika Petton