Gravity, c’est sous ce joli petit nom que le réalisateur Alfonso Cuarón (Harry Potter 3) vient de produire une œuvre cinématographique de toute beauté.
L’histoire :
Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre – et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste. Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre…
Avec un pitch aussi simple, Gravity nous emmène dans l’espace comme jamais on ne l’avait vu. L’immersion, sonore comme visuelle, est incroyablement réussie, soignée dans chaque coins, chaque détails nous offrant un résultat très réaliste et censé. Aussi, tout le meilleur des films de science-fiction tels qu’un Alien ou L’odysée de l’espace a été repris pour que tout amateur du genre se sente agréablement bien durant la projection du film.
On notera que la 3D, souvent accessoire de nos jours, est obligatoire à la visualisation du film. Mais ça n’est finalement pas grave car elle se montre splendide et très agréable à l’oeil.
En bref, Gravity est un film poétique qui permet à tout homme ou femme de se plonger dans l’espace infini et de connaître des sensations et sentiments que nul n’a connu jusqu’à ce jour en allant au cinéma. Telle qu’avait été une claque Avatar dans son genre, Gravity réitère la chose et peut se permettre d’avoir le titre du plus grand film de cette année, ou du moins le meilleur film 3D de tous les temps. A voir absolument !
Kazura
