Massacre à la tronçonneuse : Pour fêter ses 40 ans le film ressort dans trois éditions restaurées fin novembre.
40 ans de Massacres : Pour fêter ses 40 ans le film ressort dans trois éditions restaurées fin novembre.
Inutile de revenir sur l’histoire que tous les fans connaissent déjà, attardons nous plutôt sur le fait divers qui a inspiré Tobe Hooper ainsi que quelques anecdotes concernant le tournage.
1 – De la réalité à la fiction:
Le scénario du film est tiré de l’histoire du tueur en série Ed Gein, et surnommé le « boucher de Plainfield » il est inculpé après les découvertes dans sa ferme de faits terribles et macabres. Ainsi on a trouvé des abat-jours, rideaux, gants, draps, etc. en peau humaine, ainsi que des cadavres et certains morceaux humains dans des bocaux ainsi qu’un bol sculpté dans un crâne humain. Des appareils génitaux féminins ont aussi été retrouvés, ainsi que des seins, un cœur emballé dans un sac plastique, et des viscères. Des masques confectionnés avec de la peau humaine et des cheveux de femmes, trônaient aussi là, au beau milieu du salon. Après quelques recherches, la police a aussi découvert la tête de Bernice Worden avec des clous enfoncés dans les oreilles, une femme qui avait disparu quelques temps auparavant.
Selon les rapports d’enquête, Ed Gein se servait de cadavres déterrés au cimetière du village afin de confectionner ses horribles créations, et aurait assassiné d’autres personnes. Dans une confession, Ed Gein a déclaré: «Quand je faisais ces masques avec de la peau, je les bourrais de papier pour qu’ils puissent sécher correctement ». D’après la police Ed Gein avait du mutiler une quinzaine de corps de femmes pour la confection de ses trophées. Des proches de Gein affirmèrent que ce dernier leur avait déjà rapporté des morceaux de viande fraiche. Or, Ed avoua n’avoir jamais tiré un seul cerf de sa vie. Les gens furent pris de panique à l’idée d’avoir pu être à des histoires de cannibalisme. Il fut interné et condamné à perpétuité.
Tourné comme une série B doté d’un petit budget, Tobe Hooper à priviligié le système D concernant les effet spéciaux du film, la musique et le montage. C’est pour ces raisons que le film s’impose dans le genre par son ambiance particulière lourde et malsaine plutôt que par des effets gores à outrance comme pourrait le laisser sous entendre le titre du film. Ici le massacre est plutôt « psychologique ».
2 – Un film qui a traumatisé les acteurs
Le tournage a été une expérience particulièrement marquante pour les acteurs. Et pas seulement pour Marrilyn Burns, l’actrice principale s’était blessée avec des branches pendant le tournage et le sang, dont elle finit couverte, est en partie le sien.
Dans la scène où elle est ligotée à une chaise, Nubbins (l’auto-stoppeur du film) lui met un chiffon dans la bouche pour qu’elle arrête de crier. « En réalité, on ne sait pas d’où sortait ce torchon sale. « Il était là, dans le décor, quand il me l’a mis », avait-t-elle expliqué. Dans l’une des scènes finales, Sally est attachée à une chaise à la table du tueur. Il a fallu 26 heures pour tourner ces cinq minutes effrayantes raconte Gunnar Hansen. « La scène de ce dîner est gravée dans ma mémoire », explique l’acteur, qui se souvient d’une actrice au bord de la crise de nerfs tellement elle était terrifiée.
La scène du repas à la fin du film, a été très éprouvante. Il faisait une chaleur épouvantable, en cet été texan. Plus de 37 degrés et pas de climatisation ni de ventilateur pour rafraîchir l’atmosphère. Et la pièce était pleine de restes d’animaux morts et de nourriture en train de pourrir. Sans parler des odeurs corporelles. La puanteur était telle que certains membres de l’équipe se trouvaient mal, quand d’autres vomissaient. Edwin Neal, l’un des acteurs, s’en souvient encore: « Tourner cette scène a été le pire moment de ma vie… et pourtant j’ai fait le Vietnam, où des gens essayaient de me tuer ».
Les tronçonneuses, qui servent de musique au film fonctionnaient vraiment sur le tournage, a confié Tobe Hooper. Une manière pour le réalisateur de renforcer l’impression de réalité du film, au point de faire une vraie victime puisque Gunnar Hansen, l’acteur qui incarne le tueur du film, s’est blessé une fois.
« Il s’agit de vrais os dans le film, un vrai squelette était moins cher qu’un squelette en plastique. Il y avait tellement de lumière pour éclairer le plateau que les os ont commencé à cuire sous la chaleur, et l’odeur qui s’en dégageait rendait tout le monde malade. » (Tobe Hooper)
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Et pour fêter dignement son anniversaire, le film ressort le 29 novembre 2014 dans trois éditions : DVD, Blu-ray et Collector. De quoi frémir une nouvelle fois entre Halloween et Noël.
Massacre à la tronçonneuse – Édition Collector – Ultime, limitée et numérotée (1 Blu-Ray + 2 DVD bonus + complément collector)