Test Haunted House : Plongée tactique dans l'horreur procédurale du roguelike
Plongeons dans l’obscurité avec « Haunted House », le revival captivant du classique sorti il y a plus de 40 ans sur Atari 2600. Développé par Orbit Studio et édité par Atari, ce jeu propose une expérience mêlant habilement les éléments du roguelike, de l’infiltration, et de l’horreur. Disponible depuis le 12 octobre sur différentes plateformes, dont PC, PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series X|S, ainsi que la Nintendo Switch, « Haunted House » promet une aventure effrayante dans un manoir infesté de monstres et de fantômes. Décortiquons cette expérience de jeu unique et explorons ses différentes facettes.
Exploration tactique dans un monde procédural
« Haunted House » offre une approche fascinante du roguelike avec des bases solides d’infiltration. Le joueur incarne Lyn Graves, la nièce du célèbre chasseur de trésors Zachary Graves. L’intrigue se déroule dans un manoir hanté, où cinq amis sont pris au piège par des monstres maléfiques. L’objectif est de retrouver les morceaux d’une urne magique pour libérer les captifs. Chaque salle générée de manière procédurale présente des défis uniques, des ennemis à vaincre, des pièges à déjouer, et des missions spécifiques à accomplir pour progresser. Cette approche garantit une expérience différente à chaque nouvelle partie, ajoutant une couche de rejouabilité intéressante.
Furtivité et décisions tactiques
L’un des aspects les plus marquants de Haunted House est son équilibre entre furtivité et combat. Le joueur doit choisir entre passer discrètement en évitant les ennemis ou les affronter directement. Les mécaniques de combat incluent des options astucieuses, comme utiliser la lumière pour détruire les ennemis ou se faufiler derrière eux pour une élimination silencieuse. Les choix du joueur dans chaque salle déterminent la manière dont l’histoire se déroule, créant une expérience immersive et stratégique.
Pièges et récompenses stratégiques
Chaque salle regorge de coffres renfermant des récompenses et des pièges ingénieux. Des clowns à ressort remplacés par des gants de boxe aux déguisements de fantômes pour passer inaperçu, ces éléments ajoutent une dimension tactique à l’aventure. Les pièces collectées peuvent être dépensées dans des boutiques pour améliorer le personnage ou même le manoir. Ces choix stratégiques offrent aux joueurs la possibilité de personnaliser leur expérience de jeu en fonction de leur style de jeu préféré.
Exploration et collectibles Rétro
Au fil de l’aventure, les joueurs ont la chance de découvrir divers objets à collectionner, tels que des cassettes de jeu Atari, des chats ou des ustensiles de cuisine. Ces éléments rétro ajoutent une touche de nostalgie à l’expérience et incitent à explorer chaque recoin du manoir hanté. L’ajout d’objets à collectionner élargit l’immersion dans l’univers d’Atari et offre des incentives supplémentaires pour les amateurs de jeux rétro.
Ambiance artistique et quelques hics techniques
Du point de vue artistique, « Haunted House » réussit à créer une ambiance sombre et colorée à la fois, plongeant les joueurs dans l’atmosphère de la maison hantée. Cependant, malgré son esthétique envoûtante, le jeu souffre de quelques bugs gênants, tels que des personnages devenant immobiles ou se coinçant dans le décor. Ces imperfections, bien que regrettables, ne devraient pas ternir l’expérience pour ceux prêts à faire abstraction de ces petits désagréments.
Conclusion : Haunted House, Un Roguelike pour les Initiés de l'Infiltration ?
16/20
Haunted House offre une expérience de roguelike unique, parfaitement équilibrée entre l’horreur, l’infiltration, et la stratégie. Son approche tactique, les choix variés offerts aux joueurs, et la génération procédurale des salles en font un jeu engageant pour ceux qui apprécient les défis du genre. Bien que quelques problèmes techniques soient présents, l’ensemble du jeu demeure une expérience divertissante, idéale pour entrer dans l’ambiance d’Halloween. Êtes-vous prêt à vous aventurer dans ce manoir hanté et à sauver l’oncle et les amis de Lyn Graves ? »