Test Immortals of Aveum : Entre magie et désillusion, un premier acte délicat

Immortals of Aveum, la première réalisation du studio Ascendant, suscitait l’enthousiasme des joueurs en promettant une expérience FPS magique dans un univers médiéval-fantastique. Fortement attendu pour ses graphismes spectaculaires et son approche novatrice du gameplay, le jeu s’est finalement dévoilé, révélant une aventure mêlant magie, humour et une dose d’ambition. Nous plongeons dans l’univers contrasté d’Immortals of Aveum, explorant ses qualités et ses défauts pour déterminer si cette première production tient ses promesses.

Un contexte de guerre millénaire et des pouvoirs magiques

Immortals of Aveum nous propulse dans une guerre millénaire, où les nations d’Aveum s’affrontent sans relâche. Incarnant Jak, un jeune sorcier découvrant tardivement ses pouvoirs, les joueurs sont plongés dans un scénario apparemment classique. Cependant, le jeu réussit à injecter une certaine originalité en créant un univers qui semble avoir une existence propre, où le joueur n’est pas simplement un témoin, mais un acteur important de l’histoire. Les cinématiques, dialogues et documents disséminés offrent une immersion captivante, bien que parfois le jeu utilise des artifices cinématographiques un peu trop évidents.

Magie et combats : Call of Duty avec une touche fantastique

Si l’on devait le décrire en quelques mots, Immortals of Aveum serait un « Call of Duty avec de la magie. » Les mécanismes magiques, basés sur des couleurs et offrant une variété de sorts, sont comparés à la franchise bien connue d’Activision. Malgré ces similitudes, le gameplay est fluide, divertissant, avec des environnements variés et des combats de boss impressionnants. Les développeurs ont intégré une palette de sorts offensifs et défensifs, ajoutant une dimension stratégique aux affrontements. Cependant, certaines ficelles scénaristiques et mécaniques rappellent trop souvent les productions du genre.

Une esthétique visuelle éclatante mais un prix à payer

Le voyage visuel dans Immortals of Aveum commence de manière mitigée avec une introduction peu flatteuse. Cependant, le jeu se rattrape rapidement avec des environnements variés et des effets graphiques éblouissants, évoquant des parallèles avec des titres comme Godfall. Malheureusement, l’ambition affichée ne semble pas être à la hauteur du prix demandé. La qualité visuelle ne parvient pas à justifier pleinement le tarif standard, surtout lorsqu’il est comparé à d’autres sorties de fin d’année comme Baldur’s Gate III et Starfield.

L'équation délicate du prix et de l'ambition

Sortir un jeu entre deux mastodontes vidéoludiques peut déjà être un défi en soi, mais le positionner à plein tarif le rend encore plus difficilement acceptable. Immortals of Aveum, malgré ses vingt heures de jeu amusantes, semble souffrir d’une ambition peut-être trop élevée pour le produit final proposé. En tant que nouvelle licence, il n’apporte pas suffisamment d’innovation pour justifier pleinement son prix, laissant les joueurs se demander s’il ne serait pas plus sage d’attendre une réduction de tarif ou une éventuelle inclusion dans des services tels que le Game Pass.

Conclusion : Immortals of Aveum, une promesse timide dans le monde de la magie

7/10

14/20

Immortals of Aveum, première réalisation d’Ascendant Studios, offre une quête magique entre ambition et réalité. Avec des éléments narratifs intrigants, un gameplay amusant, mais une certaine déception liée à son ambition démesurée et son prix élevé, le jeu navigue entre les éloges et les critiques. Pour les amateurs d’univers fantasy et de combats magiques, il peut s’avérer être une expérience divertissante, mais le coût d’entrée peut être un frein. Alors que le jeu peine à révolutionner le genre, l’avenir d’Immortals of Aveum pourrait être bien plus radieux s’il trouve sa place dans des offres promotionnelles ou des services d’abonnement.