Starship Troopers: Extermination - Tuez des bugs ou mourez en essayant !
Le FPS qui transforme les cafards en pâté.
Starship Troopers: Extermination débarque en force sur PC, PS5 et Xbox Series X|S le 11 octobre 2024. Ce FPS coopératif jusqu’à 16 joueurs vous propulse au cœur de l’univers culte de Paul Verhoeven. Alors, ce jeu est-il le rêve devenu réalité des fans ou un navet spatial ? Les bugs sont-ils aussi nombreux à l’écran que dans le code ? Le gameplay est-il aussi jouissif que de voir Denise Richards en combinaison moulante ? Faut-il vraiment faire sa part pour éradiquer la menace arachnide ? Accrochez-vous à vos Morita, on va tout vous dire.
Imaginez Helldivers 2 qui aurait sniffé une ligne de poudre d’astéroïde, mixé avec une pincée d’Aliens: Fireteam Elite et une grosse dose de satire à la Verhoeven. Voilà, vous avez Starship Troopers: Extermination ! Ce FPS bourrin et décomplexé vous plonge dans la peau d’un trooper de la Fédération, prêt à en découdre avec des hordes d’insectes géants. Mais attention, ici pas de place pour les tire-au-flanc : c’est du 16 contre des millions.
Un gameplay qui pique... mais qui gratte où ça fait du bien !
Dès les premières minutes de jeu, on est happé par l’ambiance. Les développeurs d’Offworld Industries ont réussi à capturer l’essence même du film culte de 1997. On se croirait vraiment dans la peau d’un Mobile Infantry, débarquant sur une planète hostile pour y faire un grand ménage de printemps version exterminateur intergalactique.
Le gameplay est nerveux et immédiat. Pas besoin d’un QI de 200 pour comprendre comment ça marche : vous pointez, vous tirez, ça fait boom ! Les armes ont un feeling satisfaisant, avec un bon équilibre entre puissance et précision. Le Morita, fusil emblématique de la franchise, est particulièrement jouissif à manier. Chaque tir qui fait mouche provoque une gerbe d’hémolymphe verdâtre qui tacherait même les uniformes les plus blancs de la Fédération.
Les six classes de personnages (Sniper, Ranger, Démolisseur, Gardien, Ingénieur et Médecin) apportent une vraie diversité tactique. Chacune a son utilité et encourage la coopération entre joueurs. Vous voulez jouer les Rambo solitaires ? Bonne chance, mais ne venez pas pleurer quand un Warrior vous aura transformé en pâté pour cafard !
Une construction de base qui tient... la route (et les bugs)
L’un des aspects les plus intéressants d’Extermination est son système de construction de base. Entre deux vagues d’assaut, vous devez ériger des fortifications pour tenir le coup face au déluge chitineux qui s’annonce. C’est un peu comme si vous jouiez à Fortnite, mais avec des murs en béton armé plutôt qu’en bois, et des tourelles automatiques à la place des pièges à pointes.
Ce mélange de FPS frénétique et de tower defense apporte une dimension stratégique bienvenue. Faut-il privilégier les murs hauts pour empêcher les bugs de grimper, ou multiplier les tourelles pour augmenter la puissance de feu ? Chaque décision peut faire la différence entre une victoire glorieuse et un « game over » humiliant.
Le système est intuitif et rapide à prendre en main. En quelques clics, vous pouvez ériger une forteresse digne des plus grands généraux de la Fédération. Bon, ça ne vaut peut-être pas les plans de défense de Buenos Aires, mais ça devrait suffire pour repousser quelques vagues d’arachnides enragés.
Un multijoueur qui grouille... de possibilités.
Le cœur du jeu, c’est son mode multijoueur coopératif jusqu’à 16 joueurs. Et autant le dire tout de suite : c’est là que Starship Troopers: Extermination brille de mille feux (de Morita).
Les missions sont variées et offrent un bon challenge, même pour les vétérans aguerris. Qu’il s’agisse de défendre une position stratégique, de détruire des nids de bugs ou d’escorter un convoi, chaque partie est une nouvelle aventure. Le jeu excelle particulièrement dans sa capacité à créer des moments de tension extrême, où votre équipe est au bord de la rupture, submergée par des vagues incessantes d’ennemis.
La coopération est essentielle, et c’est un vrai plaisir de voir une équipe bien rodée fonctionner comme une machine de guerre. Les classes se complètent à merveille, chacune apportant ses compétences uniques au groupe. Voir un Ingénieur réparer frénétiquement une tourelle pendant qu’un Démolisseur fait pleuvoir la mort sur une horde approchante, le tout couvert par le tir précis d’un Sniper, c’est tout simplement jouissif.
Le système de progression, bien que classique, est efficace. Vous gagnez de l’expérience pour débloquer de nouveaux équipements et compétences. C’est basique, mais ça marche, et ça donne envie de continuer à jouer pour améliorer son personnage.
Des graphismes qui ne font pas dans la dentelle... mais qui font le job.
Visuellement, Starship Troopers: Extermination ne va pas révolutionner l’industrie du jeu vidéo. Les graphismes sont corrects, sans plus. On est loin des prouesses techniques d’un Helldivers 2, par exemple. Mais est-ce vraiment un problème ? Pas vraiment.
Le jeu compense largement ce manque de finesse visuelle par son ambiance et son action frénétique. Les environnements sont variés, allant des déserts arides aux jungles luxuriantes, en passant par des bases militaires high-tech. Chaque planète a sa propre identité visuelle, ce qui aide à renouveler l’expérience.
Les modèles de bugs sont particulièrement réussis. Les différentes espèces sont facilement reconnaissables et fidèles à l’univers de Starship Troopers. Les voir déferler en masse vers votre position est un spectacle à la fois terrifiant et exaltant. Et quand vous les faites exploser en morceaux, c’est un festival de gore cartoonesque qui ferait pâlir d’envie Paul Verhoeven lui-même.
Un mot sur les effets sonores : ils sont tout simplement excellents. Le bruit caractéristique du Morita, les cris des bugs, les explosions… tout contribue à vous plonger dans l’action. La bande-son, bien que pas mémorable, fait le travail en renforçant l’ambiance militariste et épique.
Une durée de vie qui fait sa part... et même plus.
Question durée de vie, Starship Troopers: Extermination ne déçoit pas. Le mode campagne solo, bien que secondaire, offre une vingtaine d’heures de jeu. C’est l’occasion de se familiariser avec les mécaniques et de profiter de l’histoire, qui, sans être un chef-d’œuvre narratif, reste fidèle à l’esprit de la franchise.
Mais c’est évidemment en multijoueur que le jeu révèle tout son potentiel. Avec ses nombreuses missions, ses différentes classes à maîtriser et son système de progression, vous en aurez pour des dizaines, voire des centaines d’heures. Les développeurs ont promis un suivi régulier avec du contenu additionnel, ce qui devrait prolonger encore la durée de vie du titre.
Le mode Horde, en particulier, offre un défi infini pour les joueurs les plus acharnés. Combien de vagues votre équipe pourra-t-elle repousser avant d’être submergée ? C’est l’occasion de tester vos limites et de perfectionner vos stratégies.
Un contenu solo qui ne fait pas que de la figuration
Contrairement à ce qu’on aurait pu craindre, le mode solo de Starship Troopers: Extermination n’est pas qu’un simple tutoriel glorifié. Les développeurs ont mis les petits plats dans les grands pour offrir une véritable campagne, avec une histoire qui s’inscrit dans l’univers de la franchise.
On y incarne un membre d’une unité d’élite des opérations spéciales, sous le commandement direct du Général Johnny Rico. Et oui, vous avez bien lu : Casper Van Dien reprend son rôle iconique ! Même si sa performance vocale manque parfois d’enthousiasme (peut-être était-il trop occupé à faire sa part ?), c’est un vrai plaisir pour les fans.
La campagne vous emmène à travers 25 missions variées, chacune se déroulant dans un environnement différent. C’est l’occasion de découvrir les mécaniques du jeu à votre rythme, sans la pression du multijoueur. Les objectifs sont assez classiques (défendre une position, détruire des nids, escorter un convoi…), mais l’action est suffisamment intense pour maintenir l’intérêt.
Cependant, ne vous attendez pas à une narration digne d’un BioWare (Quoi que l’exemple est peut-être mal choisi en ce moment). L’histoire reste simple et directe, servant surtout de prétexte pour enchaîner les fusillades contre les hordes d’insectes. Mais n’est-ce pas exactement ce qu’on attend d’un Starship Troopers ?
Le système de "Carnage" : quand les bugs s'entassent... littéralement !
L’une des innovations les plus intéressantes d’Extermination est son système de « Carnage ». Contrairement à la plupart des jeux où les corps des ennemis disparaissent rapidement, ici, les cadavres des bugs s’accumulent sur le champ de bataille. Et ce n’est pas qu’un détail cosmétique !
Ces montagnes de chair alien créent de véritables obstacles dynamiques. Les bugs vivants peuvent grimper sur leurs congénères morts pour atteindre des zones normalement inaccessibles. Cela oblige les joueurs à constamment adapter leur stratégie. Vous pensiez que votre mur était infranchissable ? Attendez de voir une pile de cadavres former une rampe parfaite pour les Warrior.
Ce système ajoute une couche de chaos et d’imprévisibilité bienvenue. Chaque bataille laisse des traces, transformant progressivement la carte en un véritable charnier extraterrestre. C’est gore, c’est dégoûtant, c’est Starship Troopers.
De plus, les taches de sang persistent tout au long de la partie, créant une atmosphère de plus en plus oppressante au fil du temps. C’est un détail, mais qui contribue grandement à l’immersion.
Des bugs... mais pas ceux qu'on croit !
Parlons maintenant des bugs… techniques cette fois. Starship Troopers: Extermination n’est pas exempt de défauts. Au lancement, le jeu souffrait de quelques problèmes de stabilité et de performances, surtout sur les configurations modestes.
Heureusement, les développeurs ont été réactifs et ont rapidement déployé des correctifs. La situation s’est nettement améliorée depuis la sortie, mais il reste encore quelques aspérités à polir. On note parfois des soucis d’IA, avec des bugs qui restent bloqués dans le décor ou qui adoptent des comportements étranges.
Le matchmaking peut aussi se montrer capricieux, avec des temps d’attente parfois longs pour trouver une partie. C’est d’autant plus frustrant que le jeu est clairement conçu pour être joué en groupe.
Ces problèmes, bien que gênants, ne sont pas rédhibitoires. Ils n’empêchent pas de profiter pleinement de l’expérience, mais on espère que les développeurs continueront à peaufiner leur bébé dans les mois à venir.
Les points positifs Starship Troopers: Extermination
- Un gameplay frénétique et satisfaisant
- Un mode coopératif jusqu’à 16 joueurs intense et addictif
- Un système de construction de base bien pensé
- Une fidélité remarquable à l’univers de Starship Troopers
- Le système de « Carnage » qui dynamise les combats
- Une bonne variété de missions et d’environnements
- Une durée de vie conséquente
- Un mode solo surprenant avec le retour de Casper Van Dien
Les points négatifs Starship Troopers: Extermination
- Des graphismes qui manquent parfois de finesse
- Quelques bugs techniques persistants
- Un matchmaking parfois capricieux
- Une histoire solo basique
- Un besoin de variété supplémentaire sur le long terme
Conclusion Starship Troopers Extermination : L'appel du devoir... intergalactique !
Starship Troopers: Extermination est une véritable lettre d’amour aux fans de la franchise. Il capture parfaitement l’essence du film culte de Paul Verhoeven : de l’action débridée, une satire mordante et des hordes d’insectes à décimer.
Ce n’est peut-être pas le FPS le plus innovant ou le plus beau du marché, mais il compense largement par son ambiance unique et son gameplay addictif. Le mode coopératif à 16 joueurs est un véritable tour de force, offrant des batailles épiques qui resteront gravées dans votre mémoire.
Le jeu n’est pas parfait, certes. Il y a encore des bugs (techniques cette fois) à écraser et quelques mécaniques à peaufiner. Mais l’essentiel est là : une expérience de jeu fun, intense et fidèle à l’esprit de Starship Troopers.
Alors, êtes-vous prêt à faire votre part ? La Fédération a besoin de vous, soldat ! Que vous soyez un vétéran endurci ou un bleu tout juste sorti de l’académie, Starship Troopers: Extermination vous offre l’opportunité de vivre l’aventure spatiale dont vous avez toujours rêvé.
Empoignez votre Morita, enfilez votre armure et préparez-vous à affronter la menace arachnide. Car rappelez-vous : le seul bon cafard est un cafard mort. Alors, allez-vous répondre à l’appel et faire votre part pour sauver l’humanité ?
Conseils et Astuces pour Starship Troopers: Extermination
Pour maximiser votre expérience dans Starship Troopers: Extermination et assurer la survie de votre équipe face aux hordes d’insectes, voici quelques conseils et astuces pratiques :
- Choisissez judicieusement votre classe : Chaque classe a ses propres forces et faiblesses. Si vous aimez le combat à distance, optez pour le Sniper. Pour un rôle de soutien, le Médecin est essentiel pour maintenir vos coéquipiers en vie. Expérimentez avec les différentes classes pour trouver celle qui correspond le mieux à votre style de jeu.
- Communiquez avec votre équipe : La communication est clé dans un jeu coopératif. Utilisez le chat vocal ou textuel pour coordonner vos actions, appeler à l’aide lorsque vous êtes submergé et partager des informations sur les positions ennemies.
- Construisez stratégiquement : Profitez du système de construction de base pour ériger des fortifications avant chaque vague d’ennemis. Placez vos tourelles dans des zones où elles peuvent couvrir plusieurs angles d’attaque et utilisez des murs pour canaliser les bugs vers des zones de tir concentrées.
- Restez mobile : Même si vous avez établi une base solide, ne restez pas trop longtemps au même endroit. Les bugs peuvent rapidement submerger une position statique. Déplacez-vous régulièrement pour éviter d’être encerclé et pour exploiter les faiblesses des ennemis.
- Utilisez les environnements à votre avantage : Explorez les cartes et utilisez les éléments du terrain à votre avantage. Des hauteurs peuvent offrir un bon champ de vision, tandis que des zones étroites peuvent ralentir l’avancée des bugs.
- Gérez votre équipement : Ne négligez pas l’importance de la gestion de vos munitions et de vos ressources. Récupérez les fournitures laissées par les ennemis vaincus et assurez-vous d’avoir toujours suffisamment de munitions avant d’engager une nouvelle vague.
- Apprenez les types de bugs : Familiarisez-vous avec les différentes espèces d’insectes que vous rencontrerez. Chaque type a ses propres comportements et attaques, ce qui vous permettra d’adapter vos stratégies en conséquence.