Monster Energy Supercross 25 : La claque tout-terrain qu’on n’avait pas vu venir !

Cover jaquette du jeux vidéo Monster Energy Supercross 25 : la révolution motocross que vous attendiez ?

Et si 2025 marquait un vrai tournant dans les jeux de motocross ?

Vous aussi, vous vous êtes déjà demandé pourquoi chaque nouvel opus d’un jeu de sport semble parfois être le même avec un patch de textures ? Si vous avez déjà eu ce doute en voyant défiler les Monster Energy Supercross année après année, alors cette version-là risque de vous scotcher au canapé.

Car Monster Energy Supercross 25 – The Official Video Game n’est pas qu’un chiffre de plus sur la jaquette. Cette édition anniversaire, pensée pour coïncider avec l’année 2025, s’affiche clairement comme un reboot en douceur. Nouveaux graphismes, moteur physique revu, IA réécrite, mode carrière retravaillé… On sent que Milestone a sorti les gants (et la boîte à outils).

Mais alors, est-ce vraiment le renouveau tant attendu ou juste un lifting marketing de plus ? On a testé, transpiré, chuté, râlé et… peut-être même rêvé un peu.

Le gameplay 2025 : entre réalisme rugueux et fun maîtrisé, l’équilibre enfin trouvé ?

Dès les premières minutes, quelque chose frappe. Littéralement. Parce que la première chute n’arrive pas au bout de 20 minutes, mais souvent… dans le premier virage. MESX25, comme on va l’appeler pour économiser des syllabes, ne vous prend pas par la main : il vous jette dans l’arène, avec un moteur physique entièrement repensé.

Les motos réagissent moins comme des jouets flottants, plus comme des machines massives, pleines de contraintes. On ressent l’impact du terrain, la densité de la boue, les ornières qui se creusent en temps réel. Les suspensions bossent, et vos poignets virtuels aussi. Résultat ? Une sensation d’immersion et de technicité franchement jouissive, une fois la bête apprivoisée.

Mais attention : malgré ce réalisme, le fun n’est pas sacrifié. On est loin d’un simulateur pur et dur. MESX25 réussit là où d’autres échouent : il trouve la bonne dose entre rigueur et adrénaline, et c’est ce qui vous pousse à relancer une course, encore et encore, même après une gamelle humiliante.

Une IA qui apprend… et vous humilie (parfois)

S’il y a un point où MESX25 met un vrai coup d’accélérateur, c’est sur l’intelligence artificielle. Finies les IA en file indienne qui attendent sagement que vous les dépassiez. Ici, les autres pilotes vous bloquent, vous coupent la route, font des erreurs humaines. Ils vivent. Et surtout, ils apprennent.

L’IA s’adapte à votre style : si vous êtes agressif, elle contre-attaque. Si vous jouez la prudence, elle en profite. Cela donne des courses dynamiques, imprévisibles, où chaque tour est différent. Et parfois, frustrant. Mais dans le bon sens.

Le mode carrière : du rookie boueux au champion pro, sans raccourci

Le mode carrière est sans doute la meilleure surprise de cette édition 25. Oubliez les menus fades des versions précédentes. Ici, vous avez droit à un système de progression narratif : conférences de presse, gestion des blessures, rivalités avec d’autres pilotes, sponsors qui posent des conditions… On est presque dans un RPG de la boue.

Votre pilote a des stats, mais aussi une forme physique à surveiller. Après une grosse chute, vous pouvez choisir de risquer une course blessé ou de vous reposer. Chaque choix a un impact. C’est immersif, addictif, et enfin un vrai moteur narratif dans une licence qui en manquait cruellement.

Et pour les fans de customisation, bonne nouvelle : l’éditeur de personnage a été élargi, et vous pouvez modifier moto, équipement, style de conduite. Petit bémol ? Toujours pas de doublages vocaux dans les cinématiques, ce qui casse un peu l’immersion.

screen motocross deux jouers

Un moteur graphique remis à neuf (ou presque)

On ne va pas se mentir : les visuels étaient un des points faibles des précédentes éditions. Textures moyennes, éclairages plats, animations rigides… MESX25 corrige le tir avec un nouveau moteur graphique, plus fluide, plus vivant. Les stades sont détaillés, les jeux de lumière sont bluffants, et la boue est enfin crédible, dans tous ses états.

Mention spéciale à la gestion de l’humidité et des conditions météo dynamiques : une piste sèche n’a rien à voir avec une piste détrempée. Et vous le ressentez à chaque virage.

Cependant, on note encore quelques lacunes dans les visages, les foules statiques ou certains éléments de décor à la traîne. Mais globalement, la claque visuelle est bien là, surtout sur PS5, Xbox Series X et PC ultra.

Une intégration parfaite dans vos sessions gaming du quotidien

Ce qu’on aime particulièrement avec MESX25, c’est qu’il s’adapte à votre rythme. Une session de 15 minutes le soir ? Hop, un circuit rapide. Une après-midi de pluie ? Lancez une mini-saison. Tout dans l’interface pousse à jouer par plaisir, sans vous noyer sous des menus ou des temps de chargement à rallonge.

Et pour les plus compétitifs : le mode multijoueur en ligne est stable, fluide, avec un matchmaking efficace. Pas de révolution ici, mais une vraie solidité. Le track editor est toujours là aussi, plus complet, plus intuitif : vous pouvez créer, partager, et reproduire des circuits réels avec une précision chirurgicale.

Et face à la concurrence ? Pourquoi MESX25 tient la barre

En face, la concurrence est là : MX vs ATV Legends, plus arcade ; MotoGP 24, plus simulation ; Ride 5, plus routier. Et pourtant, MESX25 arrive à se forger une identité propre.

Ce n’est ni le plus réaliste, ni le plus spectaculaire. Mais c’est celui qui donne le plus l’impression de vivre une vraie saison de Supercross, avec ses hauts, ses bas, ses blessures, ses surprises. Et ça, aucun autre jeu ne le propose avec autant de cohérence.

screen motocross vue de profil

Les (petits) cailloux dans la roue : ce qu’on aurait aimé mieux

Tout n’est pas parfait, évidemment.

  • Tutoriels toujours trop légers pour les débutants : une vraie phase de formation aurait été bienvenue.

  • Pas de crossplay total : en 2025, c’est franchement dommage.

  • Absence de doublages dans les cinématiques de carrière : ça casse un peu l’ambiance.

  • Système de progression parfois trop lent sans booster (même si les microtransactions sont discrètes).

Mais rien qui gâche l’expérience de fond.

L’avenir du Supercross vidéoludique : ce que Monster Energy Supercross 25 laisse présager

Avec cette version 25, Milestone montre qu’il ne compte plus simplement “produire” des éditions annuelles. Il veut créer un vrai univers Supercross, avec ses récits, ses enjeux, ses évolutions.

Les rumeurs parlent déjà d’un mode “manager” en préparation pour le futur, voire d’un crossover avec d’autres licences de sport mécanique. Et pourquoi pas, un Monster Energy Supercross Universe ?

Et le son dans tout ça ? Une immersion auditive qui détonne (ou pas)

Impossible de parler d’immersion sans évoquer l’univers sonore de Monster Energy Supercross 25. Et là-dessus, le jeu affiche un bilan contrasté. Côté moteurs, le travail est remarquable : chaque type de moto vrombit avec une personnalité propre, et on perçoit nettement les différences selon les cylindrées, les échappements, ou même l’usure du terrain. La spatialisation est aussi réussie : avec un bon casque ou un système 5.1, on distingue l’adversaire qui se rapproche dans notre dos, l’ambiance du stade qui enfle à mesure qu’on grimpe au classement.

Mais tout n’est pas parfait. Les voix manquent cruellement : pas de commentaires dynamiques, pas d’interaction parlée avec les équipes techniques, et encore une fois, des menus un peu austères côté sound design. Les musiques, elles, assurent le minimum syndical avec une playlist électro-rock musclée mais sans réelle identité. Pas de quoi coller une track dans votre playlist Spotify, mais suffisant pour vous motiver à déraper sans scrupules.

screen motocross deux jouers

Les points forts de Monster Energy Supercross 25 – The Official Video Game

  • Gameplay plus réaliste et technique
  • Moteur physique entièrement revu
  • Mode carrière narratif et immersif
  • IA dynamique et adaptative
  • Graphismes nettement améliorés
  • Conditions météo influençant la conduite
  • Track editor complet et intuitif
  • Bonne intégration dans des sessions courtes ou longues
  • Multijoueur stable et fluide

Les points faibles de Monster Energy Supercross 25 – The Official Video Game

  • Tutoriels insuffisants pour les débutants
  • Absence de crossplay total
  • Pas de doublages vocaux dans les cinématiques
  • Progression parfois lente sans microtransactions
  • Sound design des menus et musiques peu marquant
  • Visages et foules encore un peu datés

Conclusion : Monster Energy Supercross 25, pour qui ? Et pourquoi ça vaut le détour

Si vous êtes fan de Supercross, c’est un indispensable. Si vous aimez les jeux de course avec du challenge, une vraie courbe d’apprentissage et une ambiance électrique, vous allez adorer.

Pour les curieux, c’est aussi le meilleur point d’entrée dans la licence depuis des années. Le gameplay est solide, le mode carrière captivant, et l’expérience de jeu enfin cohérente.

Monster Energy Supercross 25, c’est l’opus de la maturité, celui où la série devient plus qu’une itération annuelle. Elle devient une franchise qu’on attend chaque année, pour ce qu’elle raconte autant que pour ce qu’elle fait ressentir.

Note Monster Energy Supercross 25
Puissant – Une édition ambitieuse qui fait enfin rugir la licence comme il se doit. 84%