Edité en 1990 par Electronic Arts, le jeu est sorti sur plusieurs machines dont la megadrive en 1993. « The Immortal » vous met dans la peau d’un magicien. Lorsque votre maître Mordamir disparaît dans un donjon, il vous envoi un message, en pensant s’adresser à un certain Dunric vous demandant de venir le libérer. Votre quête est sur le point de commencer…
Vous voilà au début du donjon, armé d’une simple épée et d’un bâton, magique évidemment, prêt à dégommer du trolls et du gobelins afin de découvrir les circonstances de la disparition de votre maître. Le jeu comprend 7 niveaux en 3D isométriques, vous arpenterez les couloirs du donjons et découvrirez divers objets qui vous aideront à résoudre des énigmes plutôt corsées. Oui le jeu est dur et je dois bien avouer que je ne suis pas allé jusqu’au bout. Non pas que « The Immortal » soit nul bien au contraire, le rendu graphique sur megadrive est plutôt fin et agréable. Mention particulière pour la bande son dont la musique envoutante vous restera dans la tête un bon moment.
La difficulté du jeu vient surtout des pièges qu’il vous faudra bien mémoriser pour traverser une salle. Les occasions de mourir sont nombreuses. Le moindre faux pas et vous y laisserai votre peau de magicien, avalé par un ver géant sortit du sol par exemple.
« The immortal » fait tout de suite penser à un diablo-like, le côté bourrin en moins. Là où le jeu innove vraiment c’est dans son système de combat. Des que vous tombez nez à nez avec un ennemi, un écran noir apparait montrant les deux personnages en gros plan prêt à s’affronter. Vous disposez alors d’une jauge d’énergie et vous devrez esquiver ou frappez. Vous terminerez par l’exécution sanglante de votre adversaire digne d’un finish him de Mortal Kombat (décapitation, personnage coupé en deux etc…)
En résumé si vous aimez les jeux de rôles, que vous n’ayez pas peur de relever les défis, que vous disposez de temps devant vous. « The Immortal » saura vous séduire par son côté hardcore et son ambiance médiévale particulière.
Points positifs :
- Les graphismes et animations détaillés
- La bande son
- Atmosphère très jeu de rôle
Points négatifs:
- Jeu hardcore (l’on y meurt souvent)
- En anglais (mais pas insurmontable)
- Énigmes ardues
NOTE: 8/10
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Darkwill
