La page blanche est une BD dont le scénario est l’oeuvre de Boulet qui s’est associé à Pénélope Bagieu qui l’a donc illustré. Je ne vous cacherais pas que j’avais eut d’un côté des avis négatifs sur le travail de Pénélope Bagieu et des éloges de celui de Boulet, et de l’autre des avis très positifs sur cette BD. Dilemme. Qui écouter ? J’ai donc tenté le coup, malgré les remarques de mon conseiller perso en BD et j’ai été approuvée par mon amie libraire.
Commençons par le commencement : le style d’illustration, puisque c’est ce qui détermine mon envie ou non de lire telle ou telle BD. J’aime beaucoup le style de dessins de Pénélope Bagieu, certes ça ressemble à d’autres choses que j’ai pu voir, mais je trouve ça sympa quand même. Ce qui m’a le plus plu en fait, c’est l’histoire, celle d’Eloïse qui se retrouve un jour sur un banc sans savoir qui elle est, d’où elle vient. Rien, la page blanche, absence totale de souvenirs. On suit Eloïse dans ces investigations, dans son appropriation de la vie de l’ancienne Eloïse, celle qu’elle était et dont elle ne se souvient pas. Elle est attachante et la perte de mémoire est quelque chose de flippant, on ne peut rester de glace face à cette jeune femme qui ne souvient de rien. L’amnésie est un phénomène flippant mais aussi passionnant et complexe.
