C’est sur le stand Made in France de la Paris Games Week que nous avons pu rencontrer les développeurs du studio Cyanide. L’occasion rêvée pour mettre la main en avant-première sur le prochain volet des péripéties de Styx édité par Focus Home interactive. Styx Shards of Darkness sortira début 2017 et on a quelques informations inédites pour vous.
Graphiquement plus beau dans styx shards of darkness
Vous incarnez donc Styx, un gobelin âgé de deux siècles, suite à votre quête identitaire du premier épisode vous voilà leader de votre espèce. Nous ne vous en dévoilerons pas plus sur le scénario pour le moment. Premier point positif, le jeu tourne avec le moteur graphique Engine 4 ce qui le rend plus beau que le premier. L’ensemble est également plus lumineux, plus détaillés et attractif. On pouvait reprocher au premier titre d’être trop sombre et d’évoluer toujours dans le même environnement mais ici il n’en n’est rien. Styx sera d’ailleurs amener à voyager et les décors seront variés.
De l’infiltration sinon rien pour styx shards of darkness
Styx Shard Of Darkness pioche dans les genres mais s’illustre essentiellement dans l’infiltration. Vous pouvez oublier les combats endiablés, ici il faudra la jouer fine. Le gobelin se faufile, éteint les torches et pourra même jeter du sable pour les éteindre à distance. Il faudra observer par le trou des serrures avant d’entrer dans une pièce, cacher les corps dans des coffres etc… Sur ce point, cet opus suit le chemin de son prédécesseur en y apportant bien évidemment quelques nouveautés. Shard Of Darkness est également un jeu d’aventure et de plateformes même s’il parvient mois à nous convaincre sur ce point en raison de sa maniabilité.
Contre et combat dans styx shards of darkness
Rassurez-vous malgré son aspect infiltration très marqué, il sera possible de s’en sortir en un contre un voir même en deux contre un. Styx pourra parer un coup adverse, en revanche il faudra ensuite semer votre assaillant et vous planquez le temps que la pression redescende. Par contre en trois contre un voir plus, le combat est perdu d’avance.
styx shards of darkness : Une prise en main un peu raide ?
Le seul point négatif que l’on pourrait trouver à ce deuxième épisode, la prise en main. Sans être totalement handicapante on ressent tout de même que l’ensemble manque un brin de fluidité. Styx est encore un peu lourd et certaines actions ne sont pas intuitives. Se balancer à une corde, geste au combien anodin dans un jeu d’aventure, peut se révéler être compliqué. Néanmoins, nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un simple temps d’adaptation et il reste encore plusieurs mois au studio pour dérouiller encore quelques mécaniques.
styx shards of darkness : Un humour à la Deadpool
Nos amis de chez Focus nous garantissent un humour décapant de la part du gobelin. Effectivement les similitudes avec le héros Deadpool de chez Marvel sont nombreuses. Leader de son espèce qu’il déteste, Styx est un anti-héros et nous le fera régulièrement savoir. On a d’ailleurs pu savourer quelques répliques cinglantes de Styx notamment après chaque mort. Ce qui n’est pas sans rappeler la trilogie Batman De RockSteady dans laquelle votre adversaire ne manquait pas de vous rabaisser. Ici c’est le gobelin en personne qui va lancera quelques pics verbaux. Les développeurs promettent une trentaine de phrases qui pourraient bien devenir cultes. On a hâte d’entendre ça…
styx shards of darkness : Conclusion
Cette nouvelle aventure de Styx nous a fait forte impression. Une liberté d’exploration, graphiquement plaisant et un humour détonnant. styx shards of darkness pourrait bien propulser la licence du studio français dans les hautes sphères. D’autant plus que les développeurs nous promettent une cinématique mémorable pour cet hiver. Il faudra encore patienter quelques mois avant de pouvoir mettre la main sur ce jeu made in France.