Boom Shak-a-lak ! Les deux zigotos les plus écervelés des Etats-unis d’Amérique reviennent presque 20 ans plus tard après le film aussi bête que culte Dumb & Dumber ! Au programme : Jim Carrey et Jeff Daniels à la recherche de la fille de ce dernier pour remplacer un rein défaillant dans un road-movie comédie toujours réalisé par les délirants frères Peter & Bobby Farelly. (Mary à tout prix, Fous d’Irène)
Autant dire que les réalisateurs n’ont pas perdu leur superbe de l’humour complètement absurde ! Dans la même veine qu’un retour des comiques Les Inconnus, on se demandait si le duo de Lloyd et Harry n’allait pas mal vieillir. Ce qui n’est vraiment pas le cas au vu des blagues déjantées que se font sans jamais s’arrêter les 2 personnages. Cela fait d’ailleurs très plaisir de les voir autant en forme dans leur rôle ! Si le film ne risque pas de devenir aussi culte pour le premier car il manque d’un peu d’innovation, on retrouve tout de même majoritairement l’esprit du premier, notamment dans la progression similaire de la trame, disposant de quelques rebondissements totalement barrés qui n’arrêtent jamais l’esprit comique du film.
Alors forcément, faire les gamins à 50 ans, ça peut s’avérer extrêmement lourd et dénué d’intérêt pour certains, de même que certaines scènes peuvent se voir à la limite du whatthefuckisme si on a pas regardé le premier volet. Toutefois, étant personnellement amateur des films des frères Farrelly j’ai bien ri devant ce cocktail de fan-service et de blagues débiles enfantiles pour le moins complètement assumées et particulièrement bien rattrapé par les personnalités qu’incarnent Jim Carey et Jeff Daniels.
Une sympathique comédie globalement, et surtout une bonne suite, dont l’humour gras est bien mieux dosé que dans certaines des dernières comédies américaines relativement lourdes, j’aurais toutefois aimé que Jim Carey nous fasse un peu plus de grimaces complètement folles et que le film nous coupe moins dans sa progression contrairement au premier beaucoup plus droit sur la longueur.
La note de Kazura : 13/20