Critique cinéma : Interstellar avec Matthew McConaughey et Anne Hathaway

Christopher Nolan revient deux ans après le finish de la chauve-souris super-héros pour une toute nouvelle ambiance, une nouvelle histoire mettant en avant l’homme sur Terre et ses conditions de survie au fil du temps. Et je dois avouer que je me suis retrouvé assez fasciné par ce film ! D’abord, Interstellar c’est un fond scénaristique réussi : le voyage que va effectuer le génial Matthew McConaughey pour sauver les humains de leur extinction sur Terre est remarquable grâce à un rythme très bien organisé plaçant à bon endroit des scènes intensément émotionnelles. On n’évite pas quelques longueurs, notamment au début du film mais, quand on voit le final assez inattendu, toute une cohérence s’émane du film et clairement on en ressort vraiment satisfait de voir l’harmonie des événements.

La McConnaissance se laisse aussi emporter avec l’actrice Anne Hathaway, qui livrent à tous les deux une bonne prestation : d’un côté Matthew est poignant d’émotion en restant plutôt fidèle à son personnage d’ingénieur père de famille, Anne joue une scientifique un peu bateau mais qui ne maintient pas les clichés lassants de son genre de rôle. D’autres acteurs au visage connu participent également à l’événement avec notamment Michael Caine (TDK, Kingsman), John Lithgow (La Planète des Singes : Origines) ou encore Jessica Chaslain (Zero Dark Thirty) pour un résultat honnête mais manquant cruellement de fond attachant aux personnages.

Puis inévitablement comment ne pourrait-on pas parler du visuel ? Ce mélange parfait de réalisme et d’exotisme spatial invitant nous, petits humains, à visiter un monde interstellaire gigantesque de nombreux systèmes solaires et planètes ! Les représentations scientifiques sont d’ailleurs tout bonnement excellentes, même si j’aurais dû mal à dire à les définir au vu de mon petit niveau en science, le film fourmille de détails intéressants et justement placés pour ne pas rentrer dans une légèreté totale. En fait Interstellar nous donne une certaine vision sur l’homme et son devenir grâce/à cause de la science notamment à l’aide de l’exposition d’idées d’espace-temps très curieuses, si ce n’est presque du jamais vu sur certains termes du sujet.

Pour animer musicalement le film, il faudra enfin compter sur l’oeuvre de Hans Zimmer qui (pour une fois depuis longtemps) nous livre un somptueux thème musical s’invitant à plusieurs reprises lors des scènes de Climax. Avec tout ça Interstellar se révèle donc certainement être un immanquable film du moment, malgré qu’il dispose d’une VF très dégoutante (Mark Walhberg sors de ce corps !) et des dialogues par moment un peu longuets.

La note de Kazura : 17/20