[encart]Dying Light
Sortie le : 27 Janvier 2015
Console(s) : Ps4, Xbox One, PC
Genre(s) : FPS, Open World, Survival Horror
Éditeur : Warner Bros Games
Développeur : Techland
Note : 17/20
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Le pari était osé mélanger du free run à la manière de Mirror’s Edge et du massacre de zombie en monde ouvert comme Dead island et pourtant Dying light s’en sort très bien, le jeu est même la très bonne surprise de ce début d’année 2015. Après de multiples reports de sortie, des versions PS3 et XBOX360 annulées et la sortie de la version physique retardé d’1 mois on aurait pu s’attendre au pire et pourtant, Dying light est juste jouissif et terriblement prenant. Êtes-vous prêt pour désosser des revenants ?
L’histoire de Dying Light
Vous incarnez un agent du RGE parachuté sur Haram une ville infestée de zombies afin de remplir les bases bessonnes du gouvernement. Très vite vous ferez la connaissance des deux chefs en place tout d’abord dans la tour puis vous vous retrouverez face à Raïs, ennemi charismatique et sans scrupule qui vous enverra aux quatre coins de la carte pour ses propres intérêts. Mais tout va basculer quand vous mettrez la main sur un échantillon de fournir un remède à l’épidémie car jusqu’à présent en cas de morsure celle un inhibiteur utilisé régulièrement peut retarder la transformation, aurais-je oublié de mentionner que vous vous êtes fait mordre au début du jeu ? Vous êtes donc dépendant de cette drogue. Très vite Raïs va se retourner contre la tour pour se procurer l’antidote et découvrira par la même occasion votre véritable identité…Le scénario fait donc dans le classique mais ne manque pas de rebondissements.
Dans ta face
Dans les premières missions vous ne disposerez que de bien piétres outils pour vous défendre, une barre de fer, un tuyau, un planche… puis au fur et à mesure votre équipement va s’étoffer avec des hachettes, des couteaux, des battes de baseball pour aller jusqu’au armes à feu. Au fil de votre progression il vous faudra bien fouiller les lieux dans le but de mettre la main sur de précieux plans vous permettant de customiser vos armes, une faucille de jardin peut se transformer en un redoutable arme électrique, un marteau équipé d’un petit chalumeau peut lui aussi causer des dommages importants sans parler de la traditionnelle batte avec des clous. Dying light regorge donc d’armes et de combinaisons en tout genre mais le plus drôle reste de massacrer des zombies avec car l’impact des coups est ultra réaliste, tête coupée, bras sectionné, jambe amputée, les coups de pied de biche laissent aussi de méchant trous au niveau des coups, autant vous dire que si vous aimez le carnage et l’hémoglobine ce jeu est fait pour vous.
Run zombie Run
Nous en parlions en introduction le soft de Techland mêle habilement massacre et escalade, mais il faut tout de même être franc nous sommes loin très loin de la splendeur et de la fluidité d’un Mirror’s Edge, le titre se rapproche plus de Far Cry ou de Assassin’s Creed sur cet aspect. Une simple touche vous permet de sauter, agripper et escalader. Malgré tout, le free run est suffisant pour offrir au jeu plus de profondeur avec des déplacements dynamiques, de plus la verticalité donne lieu à des évènements digne d’un film ou d’une série style The Walking Dead. Par exemple en sautant de toit en toit il n’est pas rare que l’un d’eux s’écoulent dans un vacarme qui va vite ameuter une nuée de mots-vivants, dans le feu de l’action nous nous sommes réfugiés dans un bus en passant par la porte arrière avec pour objectif de les attirer à l’intérieur et fuir par la porte avant, manque de chance celle-ci était fermé, fort heureusement nous avons pu nous enfuir par la trappe situé sur le toit du bus, il n’y a que dans Dying Light que vous pouvez faire ça. A noter aussi qu’être en hauteur ne vous mettra pas à l’abri de tout, certaines revenants très enragés ne se gênent pas pour escalader et d’autres peuvent vous envoyer une espèce de morve verte. Pour conclure sur ce point, il est également appréciable de voir que le jeu fait moins dans l’assistanat que ses confrères blockbusters, pour escalader une antenne il faudra vraiment bien regarder ou aller, pour atteindre un toit, un marqueur ou un objectif, il faudra parfois bien se casser la tête pour comprendre ou passer et ce qui parait simple peut vite devenir compliqué.
Jour, nuit…Jour…Nuit
L’autre gros point fort du jeu demeure dans l’alternance des cycles jour / nuit. En plein journée tout va bien, vous menez vos objectifs, vous vous baladez tout en décapitant des zombies OKLM mais vers 19H – 20H les premiers appels radios vous rappellent que la nuit va bientôt tomber et qu’il est grand temps pour vous de regagner la tour ou de trouver l’abri le plus proche, mais pourquoi ça ? Parce que la nuit tous les zombies ne sont pas gris, une nouvelle race de mutant hautement agressif fait son apparition, une fois l’obscurité tombée la visibilité est quasiment nul et vous ne pourrez compter que sur votre lampe torche utilisé avec parcimonie pour y voir clair. La mini carte vous montre les monstres à éviter ainsi que leur champ de vision, Dying light se transforme donc en jeu d’infiltration et si vous vous faites repérez seul une petite lampe à UV pourrait vous offrir un bref instant de répit dans la course poursuite qui va s’engager. La nuit les points sont doublés vous permettant de monter plus rapidement dans les différents arbres de compétences (agilité, survie, puissance).
Les points forts de Dying Light
- Un monde ouvert et chaotique terriblement beau et immersif
- La seconde partie de la map encore plus belle
- De nombreux zombies à massacrer
- Des armes folles et du crafting en tout genre
- Le Free Run
- Le cycle jour / nuit
- La nuit offre une approche du jeu totalement différente
- Des musiques assumées séries B des années 80 juste géniales
- Une excellente durée de vie avec des tonnes de quêtes annexes
- Le mode Be the zombie et la coop
Les points négatifs de Dying Light
- Manque encore un peu de fluidité dans certaines actions
- Doublage français catastrophique avec une synchronisation linguale totalement à l’ouest
Conclusion 17/20
Immersif, fun, sanglant et captivant, Dying Light est tout simplement le meilleur jeu de zombie actuellement disponible sur le marché, un gameplay simple mais efficace, des graphismes sublimes, des quêtes à ne plus savoir qu’en faire et une ambiance de série B absolument grandiose, il ne manque d’un brin de fluidité en plus pour atteindre la perfection. Techland réussi son pari et surpasse de loin son premier bébé, Dead island, dont on attend avec impatience le second volet développé cette fois par Yager. L’élève va-t-il dépasser le maître ?