Le résumé :
Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des moeurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d’une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Ému. Au point de croire de nouveau en l’avenir. Mais il est aussi persuadé qu’elle est la pièce manquante pour démasquer le psychopathe qu’il traque. Et s’il se trompait ? Le pire des monstres est parfois celui qui s’ignore, quand bien même il rêve sa vie dans les yeux d’une poupée…
L’avis d’Erika :
Attention, si vous n’aimez pas les poupées de porcelaine, je vous le déconseille ! Certains ont peur des clowns à cause de Ça de Stephen King, là, c’est les poupées de porcelaines qui vont devenir flippante.
Dans le résumé, on vous parle de Marc, un flic qui a survécu à un accident mais qui revient avec une jambe en moins et veuf, c’est Barbara, la personne qu’il rencontre dans le cadre d’une enquête qui est au centre de tout. C’est une jeune fille qui semble bien sous tout rapport, elle vient de passer un diplôme pour être esthéticienne et ramener de l’argent à la maison pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère qui est aveugle. Le père ? Il a foutu le camp depuis longtemps. Entre Barbara et sa mère c’est pas l’amour fou. C’est pourquoi, le soir de son anniversaire, Barbara se fait elle-même un cadeau, elle passe dans la boutique de poupées de porcelaine pour acheter Sweet Doriane. Mais la poupée n’est pas une simple poupée. Elle communique avec Barbara, l’aide et la conseille. Mais c’est aussi elle qui lui pourrira la vie. Barbara mènera vite une double vie qui lui permettra d’améliorer nettement son niveau de vie. Le jour elle est Barbara, esthéticienne, la nuit elle est Barbie et se prostitue.
C’est là que Marc interviendra … Il mène l’enquête sur un psychopathe qui n’en n’est pas à sa première victime et Barbara se retrouvera sur son chemin.
Dans ce roman Ingrid Desjours nous emmène où elle veut, nous laisse penser pas mal de choses avant de nous révéler brutalement que non, ce n’est pas ce qu’on croyait. Que non, ce n’est pas telle ou telle personne qui est en tort, que ce qu’on a sous les yeux n’est pas la réalité, que la réalité est bien pire. Entre le suspense et l’angoisse, Ingrid Desjours nous livre des personnages aux multiples facettes, que ce soit Barbara ou bien Marc qui parviendra à la toucher, à entrevoir la vraie Barbara. Puis, il y a Sweet Doriane, la poupée de porcelaine qui fini par nous faire froid dans le dos, rien qu’en évoquant son nom, elle m’a fait serrer les dents. Je ne trouve déjà pas une poupée de porcelaine très jolie mais franchement, Sweet Doriane dans le genre est bien flippante.