Décidément il ne fait pas bon faire du tourisme en Australie. Du moin du côté de Wolf Creek, un ancien cratère causé par une météorite que les touristes aiment venir visiter pour leur plus grand malheur…
Des le début un message avertit le spectateur que le film s’inspire de faits réels, message que l’on retrouvait déjà dans le premier volet datant de 2005. Il faut remettre les choses en place concernant l’histoire, le film s’inspire effectivement non pas de « faits réels » au pluriel, mais d’un seul, celui du tueur Bradley John Murdoch qui proposa de dépanner le véhicule d’un couple de touristes, tua le mari, seule la femme réussi à en réchapper. Même si le drame eu lieue en Australie, il se trouve plutôt assez éloigné du cratère cité dans le film. Voilà le seul point commun entre la réalité et la fiction, ce qui est quelque part rassurant car l’on penserait presque qu’il n’y aurait qu’une bande de psychopathes chauvins planqués au fond de l’Australie, prêt à faire la peau aux touristes qui oseraient s’aventurer un peu trop loin.
Si le premier opus, renouait avec le genre « psychopathe héros » naviguant entre le slasher et le thriller l’histoire se déroulant dans une sorte de huit clos oppressant, ce n’est plus vraiment le cas ici. L’unique plaisir se résume au personnage de Mike Taylor toujours en pleine forme, redoutable psychopathe xénophobe à l’humour acerbe, dont le seul plaisir et la chasse aux kangourou et aux touristes.
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iI ne reste donc qu’un Taylor toujours aux allures de « bon gars prêt à rendre service » sillonnant les grands espaces australien. Pourtant des le début du film l’on rentre dans le vif du sujet: deux policiers vont apprendre à leur dépend qu’il ne faut pas trop chercher des poux dans la tête du vieux Mike, l’un finira la tête explosé par un tir de sniper et le second en barbecue dans son véhicule. Mais la pression retombe vite et le film s’essouffle dans une longue chasse à l’homme du style « je te trouve, je m’échappe et je te retrouve » L’on y reprend un peu d’intérêt vers la fin lorsque la personne traqué se retrouve piégé dans une des cachettes morbides de Taylor ou il subira un « question pour un champion » plutôt sanglant sur l’Australie.
Donc voilà, la surprise du premier étant passé, il n’en reste pas moins un bon film à voir juste histoire de revoir Taylor et son humour particulier. Il est fort à parier qu’un troisième opus arrivera en espérant qu’il ne faudra pas attendre huit ans entre les deux.
Critique réalisée par Darkwill