On a testé Overwatch, le FPS très animé signé Blizzard

Avec la montée en puissance de l’Esport, les développeurs prennent de plus en plus le risque de se concentrer sur des jeux exclusivement multijoueur, avec plus ou moins de succès il faut bien l’avouer… On se souvient par exemple du titre Evolve malheureusement vite tombé aux oubliettes l’an dernier. Le pari était donc osé et pourtant les petits gars de chez Blizzard entertainment nous propose aujourd’hui de découvrir Overwatch, un FPS sur vitaminé qui propose tenez-vous bien, un seul mode de jeu. Alors verdict ?

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S’affranchir des contraintes

Overwatch: Origins Edition_20160528213524Oui vous avez bien lu, Overwatch ne propose qu’un seul et unique mode de jeu accessible en ligne. Pour débuter ou vous détendre vous pourrez affronter l’IA dans des matchs vides et sans saveur, cette dernière n’étant pas franchement maligne. Bye Bye donc le mode « histoire » ou le mode « solo » comme au bon vieux temps, cependant vous découvrirez l’univers du jeu à travers de courtes cinématiques qui en plus de revenir sur les moments clés de l’histoire, vous présenteront les différents personnages du jeu. Ce mode unique on en parle ? Il s’agit de prendre un point stratégique que l’équipe adverse s’efforcera de défendre, c’est aussi simple que ça ce qui rend le jeu facile à prendre en main et accessible à tout le monde. De temps à autre il faudra escorter ou attaquer un convoi d’un point A à un point B. ça doit vite être lassant nan ? Pas vraiment…

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Plus on est de fous…

Overwatch: Origins Edition_20160528213844Ce qui apporte sa richesse au jeu ce sont ces 21 personnages tous aussi complets et fun à prendre en main. Vous pouvez oublier les 4 classes classiques de nos FPS ancestraux ici vous en avez une vingtaine. Chacal pourra par exemple placer des charges explosives, des pièges à loup etc… alors que Mei érige des murs de glace et freeze ses adversaires. La petite Tracer possède la faculté de remonter le temps brièvement alors que le robot Bastion peut se transformer en tourelle pour accroître sa puissance de feu, en revanche il sera immobile et donc une cible facile. La Belle Fatale apporte un peu de verticalité au titre grâce à son grappin, elle peut gagner des positions hautes, idéales pour son fusil sniper. Bref, autant de personnages et de capacités qu’il vous faudra maîtriser, ce qui promet des heures et des heures de jeu.

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A noter que nos héros se classent tout de même en quatre grandes catégories, ceux qui ont pour rôle de soigner, ceux qui attaquent, ceux qui protègent leurs camarades grâce à des dômes ou boucliers comme Winston et ceux qui défendent les objectifs. Il est également possible de changer de personnages à chaque réapparition ce qui vous permet d’ajuster votre tactique en fonction des situations.

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Difficile également de ne pas s’attacher aux personnages d’une part grâce à une direction artistique splendide qui nous plonge dans un univers ressemblant aux animés de Dreamworks / Pixar mais également parce que bon nombre de ces héros ressemblent de près ou de loin à de célèbres personnages vidéo ludique. Qui ne voit pas un peu de Red dead redemption dans Mc Cree Ou de Jet set radio chez Lùcio, sans parler de Genji et Hanzo.  Faucheur quant à lui semble tout droit sorti de Darksiders 2, quoi de plus normal pour la mort me diriez-vous. Et si tout cela ne suffit pas à vous convaincre, Overwatch viendra titiller votre côté chauvin en proposant des cartes tout autour du monde. Du Népal à Hollywood en passant par Numbani, Gibraltar, la route 66 et le temple d’Anubis, les 12 cartes offrent un dépaysement total.

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Un cadeau sans surprise

Comme dans tout FPS digne de ce nom vous gagnez des points pour monter en niveau. Cependant Overwatch ne sanctionne pas les actions individuelles, si vous abattez un ennemi entièrement vous remportez 100 points si une de vos balles perdues infligent 1% de dégâts à un adversaire alors vous gagnerez 1 point une fois ce dernier éliminé par vos coéquipiers. La notion de frag et d’assistance est donc exempte du jeu et ce qui renforce l’esprit d’équipe. Chacun des personnages vous est livré avec toutes ses compétences dès le début, aucune  amélioration n’est possible ensuite, ni changement d’arme vous pourrez au mieux modifier son apparence si vous avez de la chance avec les coffres. D’ailleurs parlons-en à chaque fois que vous passez un niveau vous remportez un butin qui contient 4 éléments surprises. Un tag, une icône, une provocation à assigner, un skin… C’est vous et votre chance mais il faut bien avouer que ça ne sert pas à grand-chose si ce n’est à patienter entre deux recherches de parties.

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 Les points positifs

  • Une direction artistique splendide
  • 21 personnages très différents
  • Fluide, beau et dynamique
  • Prise en main rapide
  • Fun entre potes

Les points négatifs

  • Absence de mode histoire ou solo
  • Un seul mode de jeu
  • Risque de vite devenir lassant sans un suivi régulier des développeurs

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Conclusion 16/20

Aussi étonnant que cela puisse paraître et ceux malgré un manque de contenu rarement égalé dans l’histoire du jeu vidéo, Overwatch parvient à nous séduire et même à nous rendre accro à son univers coloré et dépaysant. On a qu’une seule envie essayer les 21 combattants que le titre propose et les manier à la perfection car même si la prise en main est rapide la maîtrise des compétences demande des heures d’entraînement, alors à vos manettes. On espère juste que Blizzard prendra soin de son bébé dans les mois à venir en lui apportant du contenu ou des défis supplémentaires sinon il pourrait rapidement rejoindre l’étagère de nombreux gamers juste à côté de Evolve.

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