Quand un néophyte découvre les pièges de Deception IV The Nightmare Princess

Ohhh pauvre occidentaux que nous sommes, bercé au Call of Duty, Fifa et autre Assassin’s creed et GTA. Il faut se fier à l’évidence notre culture vidéo ludique est souvent bien pauvre et redondante, rare sont les joueurs qui se lancent dans l’aventure d’un jeu méconnu ou totalement à l’opposé de leurs habitudes. Heureusement que les jeux indépendants nous offre une petite bouffée d’air pur, oh toi campeur invétéré des matchs à mort par équipe ouvre tes chakras et découvre de nouveau horizon. C’est ce que nous avons fait avec le jeu Deception IV the Nightmare princess, alors verdict ?

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Si vous êtes fan de cette licence veuillez excuser notre analyse un peu moins poussée en ce qui concerne le scénario et les personnages, nous nous attarderons ici sur les mécaniques du jeu. Pour dresser une rapide présentation du jeu, vous incarnez des « princesses » maléfiques au service du diable : Laegrinna et Velguirie. Votre objectif est d’être la préférée de votre maitre et pour cela il faudra prouver votre bravoure en torturant et ridiculisant de nombreuses âmes humaines. Vos pouvoirs s’exercent dans les cauchemars de vos victimes qui sont représentés dans le jeu par des arènes. Deception IV The nightmare Princess n’est d’un pas un jeu à monde ouvert, ni même un jeu d’action / aventure, il s’agirait plutôt d’un jeu de stratégie dans lequel ce succède les niveaux. Le jeu comprend une trentaine de niveaux plutôt étroits mais suffisamment variés pour éviter la monotonie.

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Vous voilà donc dans votre arène avec votre innocente victime perdue et esseulé, au fil des quêtes les ennemis devront plus combatifs et équipés d’armes, il faudra même en affronter plusieurs à la fois. Votre objectif est donc de l’éliminer afin qu’il ne se réveille jamais, vous disposer bien sûr de plusieurs types d’habilités comme le coup de pied et le déplacement rapidement mais pas de quoi terrasser le pauvre homme. Pour cela il faudra vous tourner vers les pièges. Il suffit d’ouvrir le menu et les déplacements se fixent, à vous maintenant de placer vos éléments. Un piège à loup pour immobiliser notre dormeur, lui faire tomber une citrouille sur la tête, le faire marcher sur un râteau, le propulser avec un tremplin…

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Au total plus de 180 pièges de quoi vous amuser pendant des heures. Tous ces éléments auront deux actions sur votre ennemi, lui faire perdre de la vie mais aussi le déplacer d’une ou plusieurs cases. Il faudra donc anticiper les événements pour positionner l’ensemble de vos pièges et ainsi créer des combos dévastateurs qui vous rapporteront plus de points (Ark). Vos actions détermineront également si vous agissez plutôt avec élégance, sadisme ou humiliation de votre adversaire. Chaque arène comporte aussi ses propres pièges qui se déclenchent en passant devant ou via un bouton déclencheur. On prend donc un malin plaisir à torturer les propres âmes égarés qui nous sont livrés sur un plateau.

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Même si le principe est amusant, le jeu trouve vite ses limites de par sa grande redondance. Et si les pièges sont très nombreux, on a souvent recours au même et beaucoup ne sont que de légères variantes, de plus l’IA n’est pas toujours à la hauteur. L’aspect graphique est lui aussi mis en cause, on est loin des productions actuelles même si rappelons-le ce n’est pas la qualité graphique qui fait un bon jeu.

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Parlons maintenant des petits plus de Deception IV The Nightmare princess. Le disque contient le premier jeu complet : Deception IV : Blood Ties mais aussi et surtout un studio de création qui permet à tous les internautes de proposer leurs niveaux. Vous pourrez donc créer votre quête et la partager avec les autres joueurs, malheureusement l’aspect création est très limité car les arènes ne sont pas modifiables. Vous déterminerez donc le nombre et le type d’ennemis, les objectifs à remplir pour compléter la quête, l’arène dans laquelle l’action se déroule et c’est à peu près tout, dommage. La création des ennemis et tout aussi rudimentaire. A noter qu’il est possible d’importer vos sauvegardes de Blood ties.

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Conclusion

Deception IV : The Nightmare Princess est un jeu original et amusant dans les premières heures mais la répétition et l’ennui se font vite ressentir. Le scénario reste anecdotique, les musiques transparentes, l’IA ennuyeuse, les personnages sans charismes… on ne peut que ressentir de la frustration car la mécanique du jeu est vraiment innovante et mérite qu’on s’y attarde. A vous de vous essayer aux doux pièges de nos princesses maléfiques, la démo est disponible gratuitement sur le store.

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