Star Wars Outlaws Test complet et Avis : Une galaxie de possibilités... mais est-ce la bonne voie ?
Introduction Star Wars Outlaws : Kay Vess, la nouvelle Han Solo ?
Sorti le 30 août 2024 sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC, Star Wars Outlaws est le dernier jeu issu de la célèbre galaxie lointaine, très lointaine. Développé par Ubisoft Massive, ce titre en monde ouvert promet aux joueurs d’incarner une hors-la-loi intrépide, Kay Vess, dans un cadre situé entre L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Mais une question cruciale s’impose : ce jeu réussit-il à nous plonger dans une véritable épopée spatiale digne de Star Wars, ou se contente-t-il d’enfiler un costume de contrebande mal ajusté ? Avec des références flagrantes à des licences Ubisoft comme Far Cry et Assassin’s Creed, on est en droit de se demander si l’aventure tient réellement la distance ou si on est face à une quête répétitive déguisée en Star Wars.
Une petite rétrospective : L’évolution des jeux Star Wars
Ces dernières années, les jeux Star Wars se sont succédé avec des résultats contrastés. Star Wars Battlefront II, malgré un départ chaotique (bonjour les microtransactions abusives), a fini par conquérir un public fidèle grâce à ses améliorations. Ensuite, la saga des Jedi a remis tout le monde d’accord. Star Wars Jedi: Fallen Order et sa suite Survivor ont prouvé qu’il était encore possible de raconter une histoire captivante tout en proposant du gameplay solide, le tout sans sabre laser dans les dents à chaque coin de rue (mais bon, faut pas trop rêver, ils sont quand même là).
Avec Star Wars Outlaws, Ubisoft fait son entrée dans cette galaxie, promettant une expérience en monde ouvert. La question est simple : Ubisoft est-il capable de capturer l’âme de Star Wars ou va-t-il transformer la saga en un simulateur de chasse aux icônes sur carte géante ? Spoiler : ce n’est pas aussi simple que ça.
Notre avis sur le scénario de Star Wars Outlaws : C’est pas Jedi, mais ça passe
Dans Star Wars Outlaws, vous incarnez Kay Vess, une contrebandière à la recherche de la prochaine grosse opportunité pour se sortir du pétrin (vous savez, comme Han Solo, mais sans le Wookiee et avec plus de blagues douteuses). Accompagnée de Nix, une créature mignonne qui semble tout droit sortie d’une peluche Disney, Kay se retrouve impliquée dans des magouilles intergalactiques, jonglant entre syndicats criminels et Empire galactique. Le jeu se déroule entre deux épisodes iconiques de la saga cinématographique, ce qui permet de croiser quelques têtes familières (coucou Lando et Jabba).
L’histoire de Kay, bien que prévisible, est suffisamment engageante pour vous garder accroché. Les choix que vous faites au cours des missions influencent votre relation avec les différentes factions, ce qui permet une certaine rejouabilité. Vous pourriez choisir de trahir l’Empire pour un syndicat du crime, ou de jouer les rebelles. Mais attention, dans l’espace, tout a un prix (généralement plus élevé que prévu).
Test Star Wars Outlaws Gameplay : La liberté d'une contrebandière... avec quelques limitations
Exploration : Planètes, espace, et speeder… ça claque ?
L’un des gros points forts de Star Wars Outlaws est sans aucun doute l’exploration. Le jeu vous permet de visiter plusieurs planètes emblématiques de l’univers Star Wars, chacune avec son ambiance distincte : des déserts brûlants de Tatooine aux jungles d’Akiva, en passant par des environnements urbains grouillants de malandrins. L’immersion est totale, et chaque planète a son lot de secrets à découvrir, de contrats à remplir et de paysages à admirer. Mention spéciale aux phases de vol en vaisseau, qui rappellent No Man’s Sky version Star Wars. Et oui, vous pouvez atterrir et repartir sans temps de chargement, ce qui fait toujours plaisir !
Cependant, même si le monde ouvert est vaste, il tombe parfois dans les travers des autres productions Ubisoft : des quêtes secondaires un peu trop répétitives et des activités de collecte qui n’apportent pas grand-chose au gameplay. Mais bon, si vous aimez remplir des barres de progression, vous serez aux anges. Sinon, préparez-vous à zapper certaines missions qui sentent bon le déjà-vu.
Combat et infiltration : Blasters, explosions, et ruse
Kay n’est ni un Jedi ni une Sith, ce qui change agréablement des derniers jeux Star Wars. Ici, pas de sabre laser ou de pouvoirs de la Force, mais des blasters, des gadgets, et un talent pour la discrétion (ou pas). Le système de combat est relativement classique : tirs de blaster, couverture, gadgets (avec quelques clins d’œil à d’autres jeux du genre comme Gears of War pour le rechargement actif). Vous pouvez également utiliser Nix pour distraire les ennemis ou récupérer des objets à distance. C’est mignon et pratique, un peu comme avoir un drone, mais en plus fluffy.
Côté infiltration, le jeu vous laisse le choix : foncer dans le tas ou la jouer discret. Si vous optez pour la discrétion, sachez que c’est souvent la meilleure option. Les combats, bien que dynamiques, peuvent rapidement devenir répétitifs si vous foncez tête baissée dans chaque situation. Mention spéciale aux affrontements spatiaux, qui apportent une belle dose d’adrénaline. Là, c’est Rogue Squadron qui revient en mémoire, avec des batailles spatiales nerveuses et bien orchestrées.
Système de réputation : Choisissez bien vos ennemis, avis sur Star wars outlaws
Vous pouvez interagir avec différentes factions, dont l’Empire, les Rebelles et les syndicats du crime. Chaque mission accomplie, chaque choix moral (même si le terme « moral » est parfois un peu large dans une galaxie de criminels) influence votre relation avec ces factions.
Accepter un contrat juteux d’un syndicat peut vous faire mal voir par l’Empire, tandis qu’aider un rebelle pourrait vous attirer des ennuis auprès des malfrats locaux. C’est un système qui, même s’il n’est pas aussi profond qu’on pourrait le souhaiter, ajoute une couche de stratégie à vos décisions. Il est toujours agréable de se dire que vos actions ont des conséquences, même si celles-ci restent souvent limitées à quelques dialogues ou récompenses.
Graphismes et technique : Du grand spectacle… mais pas parfait
Ubisoft Massive a fait un travail remarquable sur les environnements de Star Wars Outlaws. Chaque planète est une véritable carte postale, avec des paysages variés et des effets de lumière somptueux. Les phases de vol dans l’espace, avec vos batailles contre les chasseurs TIE, sont spectaculaires et offrent des moments de pure adrénaline. Mention spéciale aux animations de décollage et d’atterrissage qui sont un plaisir pour les yeux. Malgré cela, tout n’est pas parfait.
Si les environnements sont à couper le souffle, les animations faciales des personnages, elles, laissent parfois à désirer. On a parfois l’impression que Kay a fait un tour par la case Botox avant de partir en mission, tant les expressions peuvent sembler figées. Quelques petits bugs viennent aussi gâcher la fête, surtout sur consoles, avec des textures qui tardent à charger et des PNJ qui semblent soudainement oublier qu’ils sont censés être là pour vous barrer la route. Rien de dramatique, mais un peu agaçant après quelques heures de jeu.
Nix : L'ami fidèle de Kay Vess dans le test Star Wars Outlaws
Dans Star Wars Outlaws, Nix est bien plus qu’une simple mascotte. Cette créature adorable et intrigante accompagne Kay Vess tout au long de ses aventures dans l’univers de Star Wars. Avec ses grands yeux expressifs et son apparence pelucheuse, Nix apporte une touche de légèreté et de charme à l’histoire. Mais ne vous fiez pas seulement à son apparence douce : Nix joue un rôle essentiel dans le gameplay de Kay.
En tant que compagnon interactif, Nix est capable de distraire les ennemis, ce qui permet à Kay de passer inaperçue ou de s’approcher de ses cibles sans être détectée.
De plus, Nix peut récupérer des objets à distance, facilitant ainsi la collecte de ressources et d’équipements précieux. Cette fonctionnalité rappelle les drones de jeux comme Gears of War, mais avec un côté plus mignon et sympathique. L’intégration de Nix dans le gameplay offre non seulement une aide précieuse mais aussi une dimension supplémentaire à l’exploration et aux combats, faisant de lui un partenaire indispensable dans les missions de contrebande de Kay.
Bande-son et doublage : Plongée sonore dans la galaxie dans notre Test Star Wars Outlaws
Une chose est sûre : niveau son, Star Wars Outlaws ne déçoit pas. Les musiques orchestrales sont épiques à souhait et s’insèrent parfaitement dans l’univers de la saga. Bien que le jeu ne reprenne pas directement les thèmes emblématiques de John Williams, les compositions originales capturent à merveille l’essence des films.
Côté bruitages, on est en terrain familier : les fameux « piou piou » des blasters, les rugissements des moteurs de vaisseaux, tout est là pour nous rappeler que nous sommes dans l’univers Star Wars. Le doublage français est quant à lui de qualité, bien qu’un peu inégal. Si la voix de Kay est convaincante, certains dialogues manquent parfois de naturel. Mais Nix, avec ses petits cris adorables, parvient toujours à égayer l’atmosphère, même dans les moments les plus tendus.
Contenu et durée de vie : Combien de temps pour devenir riche (ou mort) ?
Avec environ 25 à 30 heures pour compléter l’histoire principale, Star Wars Outlaws offre une durée de vie plus que correcte pour un jeu de ce calibre. Mais si vous êtes du genre à explorer chaque recoin de la galaxie et à remplir toutes les missions secondaires, vous pouvez facilement doubler ce temps de jeu. Les contrats pour les différentes factions et les activités annexes, comme les courses de speeder ou les parties de Sabacc, offrent une bonne variété de contenu, même si certaines tâches finissent par sembler répétitives.
Les points positifs Star Wars Outlaws
Exploration galactique réussie : Chaque planète a sa propre ambiance unique et immersive, offrant un terrain de jeu varié pour tous les types d’aventuriers spatiaux. Les décors sont somptueux et détaillés, rendant chaque escale un régal pour les yeux. De plus, l’exploration en vaisseau sans temps de chargement est un vrai plus, et le sentiment de liberté est réellement présent.
Batailles spatiales intenses : Les combats dans l’espace sont nerveux et bien orchestrés, rappelant les meilleurs moments des anciennes licences comme Rogue Squadron. Que ce soit en chassant des chasseurs TIE ou en manœuvrant dans des champs d’astéroïdes, l’action est grisante et bien rythmée.
Système de réputation et de choix : Vos décisions influencent directement votre relation avec les factions du jeu, ce qui donne un sentiment de contrôle et de conséquence sur le déroulement de l’histoire. Ce n’est peut-être pas aussi poussé qu’on l’aurait souhaité, mais c’est un ajout rafraîchissant qui offre de la rejouabilité.
Kay Vess, un personnage attachant : Malgré les clichés du rôle de la contrebandière, Kay est un personnage avec du charisme, et ses interactions avec Nix apportent une touche d’humour bienvenue dans un univers souvent sérieux. Le duo fonctionne bien, et la dynamique entre eux rend certaines missions plus légères et agréables.
Direction artistique fidèle à l’univers Star Wars : Le travail sur les environnements, les vaisseaux, et les créatures de la galaxie est un vrai délice pour les fans de la saga. L’immersion dans cet univers mythique est immédiate.
Doublage et bande-son : Le doublage français est de bonne qualité dans l’ensemble, et la bande-son, bien que n’utilisant pas directement les œuvres de John Williams, reste tout à fait dans l’esprit de Star Wars, avec des compositions épiques et des effets sonores emblématiques.
Les points négatifs Star Wars Outlaws
Missions secondaires répétitives : Comme souvent avec les mondes ouverts d’Ubisoft, le contenu annexe peut devenir répétitif. Si les premières missions apportent un certain plaisir, on sent vite que la diversité des objectifs n’est pas le point fort du jeu.
Animations faciales inégales : Si les environnements sont magnifiques, les animations faciales des personnages sont parfois rigides, ce qui peut nuire à l’immersion lors de certaines cinématiques.
Quelques bugs techniques : Le jeu souffre de quelques problèmes techniques, notamment sur consoles, avec des textures qui tardent à charger ou des PNJ qui se comportent de manière étrange. Rien de catastrophique, mais ces petites frustrations peuvent agacer après plusieurs heures de jeu.
Système de réputation superficiel : Bien que la réputation auprès des factions soit une bonne idée, son impact sur le gameplay reste limité. Les conséquences de vos choix ne sont souvent que cosmétiques ou légèrement modifiées, ce qui enlève une partie du poids de la prise de décision.
Gameplay parfois répétitif : Le système de combat, bien qu’efficace, manque parfois de profondeur. Les affrontements au sol peuvent devenir monotones après plusieurs heures de jeu, surtout si vous adoptez toujours la même approche (discrétion ou tir à tout-va).
Conclusion Test Star Wars Outlaws : Une galaxie bien remplie, mais avec des trous noirs
Star Wars Outlaws est un jeu qui parvient à capturer l’essence de l’univers Star Wars tout en apportant une touche de fraîcheur avec un gameplay centré sur la contrebande, les choix moraux, et la réputation auprès des factions. Kay Vess, bien que n’étant pas un Jedi ou un Sith, se révèle être une héroïne attachante, et les joueurs apprécieront l’immersion dans cet univers riche et détaillé.
Cependant, le jeu n’échappe pas aux travers habituels des mondes ouverts : des quêtes secondaires parfois répétitives et un gameplay qui manque de variété sur la durée. Les quelques bugs techniques viennent également ternir l’expérience, même si Ubisoft Massive semble déjà travailler sur des patchs correctifs. Malgré ces défauts, Outlaws reste un jeu solide, avec une proposition intrigante dans l’univers Star Wars.
Si vous êtes un fan de Star Wars ou un amateur de mondes ouverts, vous trouverez sans doute votre compte dans cette aventure galactique. Mais attention à ne pas vous perdre dans l’immensité de l’espace ou à passer trop de temps à récolter des objets insignifiants. Bref, embarquez pour un voyage palpitant… et n’oubliez pas de surveiller vos arrières, parce qu’en tant que hors-la-loi dans l’espace, on est jamais vraiment seul. Alors, prêt à devenir le plus grand voyou de la galaxie ? Il ne tient qu’à vous de le prouver.