For honor est le dernier né dans la famille Ubisoft. Ce jeu vidéo est développé par Blue Byte et Ubisoft Montréal et disponible depuis le 27 février 2017. For honor revisite le concept de mêlée à grands coups d’armes blanches. Disponible sur PC, Xbox One et PS4, ce multi-genre saura trouver ses adeptes parmi plusieurs communautés. En proposant plusieurs genres beat’em all, stratégie, jeu de combat, le tout en TPS. For honor évolue dans une ambiance médiévale à la Chivalry Medieval Warfare et propose un gameplay bien à lui. On vous parle de la campagne solo, le multi, la coop, les combats et les nouveaux personnages dans notre avis et test du jeux vidéo for honor.
Test For Honor sur PS4, Xbox One et PC : Notre avis tranché sur le dernier bijou tranchant de chez Ubisoft
Retour le scénario de For honor, une histoire avec des chevaliers, des vikings et des samouraïs
Pour rentrer dans le vif du sujet, le « scénario » de for honor place le joueur dans la contrée d’Ashfield. Contrée purement imaginaire réunissant trois factions : les Chevaliers, les Vikings et les Samouraïs. Bien que ces derniers ne savent même plus pourquoi ils se battent ensemble, la guerre fait rage !
Exposer votre emblème For honor sur le champ de bataille
Au démarrage du jeux vidéo for honor, après le traditionnel réglage du contraste, on demande au joueur de choisir sa faction et de se créer un emblème. Rassurez-vous on pourra modifier ultérieurement. Une fois cette phase terminée, le joueur est catapulté dans un champ de bataille en fonction de sa faction pour apprendre les contrôles de base.
Bien réalisé, ce didacticiel nous montre les prémices du jeu, ses codes les plus fondamentaux : les combats contre les champions, les phases de capture de points stratégiques. Ou encore les phases où l’on doit se contenter de massacrer la chair à canon adverse pour faire reculer le front (à la manière d’un MOBA avec les sbires).
Premières constatations, le jeu est beau, très beau même ! La modélisation des décors et des personnages est superbement réalisée. Doté d’un anti-aliasing de qualité, coiffures, détails des armures ou encore fourrures de nos chers Vikings sont très bien travaillées. De même, le Level Design est très bien fait, les décors sont magnifiques et sont remplis de petits détails démontrant un réel travail sur la réalisation de ces multiples décors faisant office de champ de bataille.
For honor, des graphismes convaincants et des animations fluides
Les graphismes sont donc plus que beaux et l’animation est ultra fluide. Aucun accroc n’apparaît et ce même au cœur d’une mêlée. Les coups, les mouvements et les animations des personnages sont très bien réalisées. Ces animations fluides sont d’ailleurs le pilier central du jeu for honor puisque la plupart des combats se déroulent grâce à un système d’esquive/parade-frappe.
Si le but semble simple, car on voit de quel côté le champion adverse tient son arme et on pare en orientant arme ou bouclier dans le même sens. La réalisation est plutôt technique puisqu’il faut être concentré notamment pendant les combos pour orienter ses parades dans le bon sens. Et ainsi finir par un dernier switch pour frapper du côté où l’adversaire n’est pas prêt à parer. Mais aucune inquiétude sur le sujet, si le scénario du mode campagne for honor n’est pas des plus poussé, la campagne sert avant tout de tutoriel pour le joueur.
La campagne solo ou coop de For Honor
Avec quelle lame veux-tu être occis ?
Le mode campagne n’est pas croustillant de par son histoire, mais rappelons que For Honor est avant toute chose un jeu multijoueur. Ce mode est cependant des plus utiles puisqu’il complète efficacement le premier didacticiel en proposant une découverte des personnages que pourra incarner le joueur (seul ou en coop). Au travers de 18 missions (6 par faction), le joueur devra faire ses armes sur différents champs de bataille. L’occasion aussi d’incarner les différentes classes (même si certaines sont oubliés, le Fléau par exemple chez les chevaliers). Niveau durée de vie, une petite dizaine d’heures pour boucler la campagne de for honor. Comptez le double pour les collectionneurs souhaitant le 100 % au niveau des collectables (points d’intérêts et éléments destructibles).
Ce mode campagne a également pour avantage d’offrir au joueur de l’acier (monnaie du jeu) et des coffres de ravitaillement (coffre permettant de débloquer des pièces d’armures et d’armes). Cet apport d’acier ne sera pas des plus négligeables puisque finir une partie de la campagne permet déjà de recruter un nouveau héros. A savoir que, le joueur n’aura accès au début qu’au personnage jugé facile à jouer de chaque faction, la sentinelle chez les Chevaliers, le Hersir chez les Vikings et le Kenseï chez les Samouraïs. Le doublet gain d’acier et tutoriel des différentes classes sera donc une aide importante afin que le joueur puisse commencer à se faire une idée sur le personnage qu’il souhaite débloquer et jouer en priorité.
For honor, no pain no gain
Enfin, il existe quatre niveaux de difficultés en mode campagne, plus la difficulté est élevée, plus le joueur reçoit de l’expérience en fin de mission. Cette expérience permet de gagner et d’améliorer des aptitudes pour ses héros, propres au mode solo. Car même si un coup de hache bien placé peut faire basculer le cours du combat, les aptitudes sont aussi présentes pour rajouter du piment aux confrontations. On trouvera donc un panel d’aptitudes à utiliser telles que les aptitudes curatives pour regagner de la vie ou encore un tir de soutien par une catapulte, utile pour renverser la montée d’un front par les sbires.
Les combats dans For Honor
Estocade, parade, défonçage…
Côté gameplay, le système de combat de for honor évoqué plus haut constitue le cœur d’une confrontation. Le principe reste simple, on peut attaquer (et défendre) suivant trois directions : gauche, droite et haut. La technicité de la chose est donc de réussir à orienter son arme en fonction de l’adversaire.
Bien que ce concept reste simple à première vue, il y a cependant tout un tas de petites choses permettant d’étoffer son art du massacre. Chaque classe dispose d’un archétype propre : là où par exemple, le jarl est plutôt le tank chez les Vikings, la valkyrie sera plus polyvalente. Chaque classe dispose également de ses coups et combos qu’il faudra maîtriser pour faire la différence sur le champ de bataille.
Ainsi que ces aptitudes, par exemple chez les Samouraïs, le shugoki est lent mais on ne peut pas interrompre ses coups alors que la nobushi sera plutôt orientée support grâce à sa rapidité et son allonge qui est la plus longue du jeu. Tout est fait pour que le joueur puisse apprendre à jouer une classe : la campagne solo aide beaucoup mais c’est surtout les entraînements contre l’IA, qui peut devenir redoutable dans for honor, qui aideront le plus à maîtriser un personnage.
La roulade et l’esquive
Pour les autres contrôles de for honor, on peut également rajouter des éléments de mobilité telles que la roulade ou encore l’esquive qui permettront de déstabiliser l’adversaire afin de lui porter une attaque bien sentie. Et si malgré tout cela, l’adversaire parvient à parer vos assauts, il vous reste toujours le brise-garde et la projection, véritable roue de secours qui permettra de créer l’ouverture à un combo !
L’ennemi ne vous a pas vu, vous êtes en hauteur ? L’attaque sautée dans for honor fera une belle entrée en matière pour une confrontation. Le petit plus stratégique, les dégâts de chutes ! C’est toujours très drôle de projeter un adversaire, ayant sa vie remplie, d’une falaise et l’entendre hurler.
Enfin, si vous sortez victorieux de votre confrontation, chaque classe propose deux exécutions. Cela évite la réanimation de votre adversaire par un de ses coéquipiers et vous rendra en plus des points de vie. De plus, les animations d’exécutions de for honor sont vraiment bien faites et brutales à souhait. Le petit plus ? Les provocations, petite animation permettant de rire ouvertement de l’adversaire. Au nombre de quatre par personnage, non sans avoir un réel intérêt, elles rajoutent surtout à l’intensité de la bataille. Quoi de mieux que de commencer un duel par une provocation et de le finir (en étant victorieux bien sur) par une autre provocation !
Multi For honor, l’art de faire ses preuves en ligne
For Honor reste un jeu à visée multijoueur et ses modes de jeux sont bien pensées mais plutôt habituels. Au nombre de cinq, les différents modes de jeux sont le réel défi de For Honor.
- Le mode duel : comme son nom l’indique, on est seul face à un autre joueur. La victoire se décide sur trois manches au cours desquelles on doit démonter l’étendue de notre maîtrise de la classe choisie (ainsi que les connaissances des arènes) pour terrasser l’adversaire.
- Puis le mode rixe : sensiblement le même but qu’en mode duel à l’exception que l’on est en 2vs2 et que la victoire se décide en 5 manches.
- Vous trouverez également le mode élimination : le but est d’annihiler l’équipe adverse en 4vs4, la stratégie est primordiale puisqu’il n’y a pas de réanimation.
- Ou bien encore, le mode escarmouche : dans ce mode avec réanimations, tuer des héros adverses fait gagner des points, au bout d’un certain nombre de points, l’équipe adverse est considérée en déroute et de ce fait, l’adversaire ne pourra plus être réanimé.
- Enfin le mode dominion : le but est de gagner 1000points pour mettre l’équipe adverse en déroute grâce aux éliminations mais également à la capture de points stratégiques (qu’il faudra conserver pour maximiser le gain de points).
On regrette un peu le manque d’originalité des modes, qui bien qu’efficaces et exaltants, n’apportent la réelle surprise chez le joueur. L’ensemble du mode multijoueur est paré d’une interface sympathique sous la forme d’une carte de conquête montrant les avancées de chaque factions. C’est sur cette carte que l’on pourra voir les objectifs du jour et les contrats, qui restent un des meilleurs moyens d’obtenir expérience et acier.
L’acier, nerf de la guerre !
La monnaie du jeu for honor permet non seulement de recruter des nouveaux personnages (au nombre de douze, quatre par factions). Mais aussi et surtout de les customiser et de les améliorer. En effet, chaque personnage peut être customisé au moyens de couleurs différentes, voir même de tatouages pour les Vikings. Il est également possible de customiser avec des apparences certaines pièces d’armures.
De plus, armures et armes peuvent être upgradés en changeant les pièces qui les composent. Par exemple en rajoutant une garde spécifique sur l’épée de la sentinelle, on peut lui rajouter des dégâts supplémentaires à chaque coup faible donné. Chacun de ses ajouts et améliorations peuvent être obtenus en récompense mais aussi en payant avec l’acier que l’on gagne à chaque bataille (c’est d’ailleurs plutôt coûteux, de l’ordre de 3000 acier pour changer les cornes du casques du hersir alors qu’un nouveau personnage coûte 500 acier). Apparaît ici le premier point noir du jeu, la boutique Ubisoft. Cette dernière permet d’échanger argent réel contre de l’acier. Même si cela à un coup exorbitant, cela rajoute un petit côté Pay to Win au jeu, les améliorations de personnage coûtant de l’acier.
La boutique for honor, un pay to win ?
D’une autre façon, la boutique permet d’échanger de l’acier contre un compte Champion dont la durée est de 3 jours. Il faut quand même compter 2000 aciers contre 3 jours de Champion. Ce compte permet d’augmenter les gains d’expérience et d’acier, d’obtenir plus de butins. Ce qui rajoute encore au côté Pay to Win pouvant faire son apparition sur For Honor.
Pour essayer de pallier à cet effet, Ubisoft a donc fait en sorte que l’achat d’acier soit relativement cher. Ce qui semble être une fausse tentative puisque le Pay to Win ne peut pas s’installer outre mesure. En effet, les achats de caisse de ravitaillement permettant d’améliorer son personnage n’offrent que du matériel très proche du niveau du personnage joué.
Heureusement qu’Ubisoft a promis que le contenu additionnel prochain sera gratuit car l’ensemble des biens proposés à la boutique sont vraiment chers. On espère qu’ils vont tenir leurs promesses et que l’on ne doive pas acquérir les nouveaux personnages, nouvelles cartes, nouveaux modes de jeu, sensés faire revivre le jeu en cas de lassitude par le biais de la boutique in-game. On gardera donc un œil avisé sur les prochaines maj mises à jour de for honor.
Avis et note For honor 17/20
En conclusion, For Honor est un titre abouti qui joue sur une réalisation soignée. Que ce soit au niveau des graphismes, de l’animation ou du gameplay, on ressent le travail derrière pour sortir un jeu équilibré et exaltant. Dynamique et bien ficelé, le système de combat reste une réussite. S’il est doté d’un mode campagne somme toute rapide à boucler, le mode multijoueur (avec l’upgrade de personnage en complément) promet de nombreuses heures de jeu. On ne peut qu’espérer que les développeurs continuent d’améliorer For Honor. Les joueurs attendent du nouveau contenu, des nouveaux personnages de la même qualité que le jeu initial.
On a beaucoup aimé dans for honor
- Graphismes impeccables
- Animations fluides
- 12 classes avec leur identité propre
- Des modes de jeu intenses
- Le savant mélange de genre
- La gameplay vaste et abouti de for honor
- Le frisson du champ de bataille !
- L’équilibrage bien pensé
On a moins aimé dans for honor
- Les modes de jeu de for honor sans trop d’originalité
- Le petit côté Pay to Win
Article rédigé par Ben