Un bon vieux jeu pour le dimanche : Doom

En Enfer jusqu’au cou

Si aujourd’hui vous jouez à Call of Duty, Battlefield et tout leur petits frères, c’est sans aucun doute grâce à lui. Doom est un peu le grand-père qui propulsé le genre, d’où le terme de Doom-Like qui sera donné par la suite pour les jeux du même style (remplacé par le nom de FPS pour les jeux actuels).

Quand je parle de grand-père, ce n’est pas totalement vrai, peu avant sortait Wolfenstein 3D produit par la même société qui sorti Doom. Le jeu fit polémique principalement à cause de la présence de croix gammées et autres symboles nazi.

Sorti en 1993 par la société ID Software, Doom est un jeu de tir en vue subjective ou vous incarnez un Space Marine fraichement débarqué sur Mars pour travailler dans un complexe militaire de traitements de déchets radioactifs. En réalité l’armée utilise le site pour y mener des expériences de voyages interdimentionnels et de téléportations entre Mars et ses deux lunes Phobos et Deimos. Mais un jour l’expérience tourne mal et un passage s’ouvre sur l’Enfer, la base est alors envahie par toutes sorte de créatures démoniaques et les soldats en reviennent possédés et se retournent contre vous.

Ce n’est surement pas votre jour de chance, vous êtes maintenant tout seul face à une horde de démons déchainées, de soldats zombies, tous avident de vous avoir comme petit déjeuner. Vous déambulerez dans un immense complexe militaire qui peu à peu se transformera en sanctuaire de l’horreur. Votre but: survivre afin de vous en échapper.

Fusil à pompe, tronçonneuse (je me demande encore pourquoi l’on emmene une tronçonneuse sur Mars…), destructeur à plasma seront entre autres l’arsenal qui sera mis à votre disposition au cours de votre progression afin de vous frayer un passage sanguinolent au travers d’immenses labyrinthes, de couloirs sombres, glauques et inquiétants.

Doom a tellement marqué les esprits qu’aujourd’hui encore il existe une communauté de joueurs PC passionnés. Vous trouverez donc sur le net une bonne quantité de mods divers, de cartes, et d’armes, et même de nouveaux monstres spécialement crées par des fans acharnés et je peux vous dire qu’il y a de quoi faire.

Personnellement j’ai découvert le jeu sur la PS1 (Doom, Final Doom) qui pour moi est la meilleure version que j’ai pu tester, ce fut la grande claque, je pensais Doom, je dormais Doom, je chi… Doom, bref j’aurais presque pu finir dans une secte adorant le dieu cornu. Les textures sont retravaillés, plus organiques (murs en peau, corps démembrés accrochés aux murs etc…) les musiques sont angoissantes et les effets sonores plus malsains les uns que les autres (grognements, craquements, pleurs de bébés…) plus  rien à voir avec la version sonore d’origine sur PC, trop électronique à mon goût me faisant plutôt penser à un Super Mario sous substances illicites.

Et voilà, 20 ans après sa sortie Doom est toujours bien vivant, tel un démon résistant aux balles du temps. En attendant un futur épisode en préparation, il continuera encore longtemps à hanter vos pires cauchemars de gamer.

    Points Positifs

  •     Toujours aussi défoulant 20 ans après
  •     La bande son sur PS1
  •     Une communauté toujours présente autour du jeu
  •     De nombreux mods disponibles sur le net

    Points Négatifs

  •     La bande son PC du jeu d’origine

NOTE: 19/20

Darkwill

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Doom est sombre, Doom est angoissant, dans Doom on est pas là pour rigoler et pourtant voici une vidéo plutôt humoristique si je peux dire, je me rapelle de ce passage du jeu de la version PS1 (qui en fait est un niveau secret) où au passage vous pourrez admirer l’ambiance sonore particulière du début de la vidéo de la version PS1. A l’époque losque je suis arrivé à ce niveau je me disais que j’allais en baver, pas de décors, seulement un chemin éclairé de chandelles, je pensais « Aie ça sent le gros boss » et à ma grande surprise l’on se retrouve dans un night club apellé « Club Doom » servi par une musique électro hardcore, où les monstres dansent (comme quoi les monstres aussi ont le droit de se détendre). Evidemment au « Club Doom » l’on est pas là pour prendre un verre surtout si vous êtes humain, il ne reste plus qu’à faire le plein de boissons énergisantes et de sortir votre arsenal afin de trouver au plus vite la sortie, histoire de souffler un peu.