Test Just Cause 4, on fait tout péter avec Rico
Rico Rodriguez s’apprête à faire tomber des dictateurs pour la quatrième fois avec Just Cause 4. Aux manettes de ce nouvel opus on retrouve toujours les développeurs des studios Avalanche. Au programme, un open world décomplexé et un Just Cause 4 explosif clairement placé sous le signe du divertissement. Inutile de vous prendre au sérieux vous, vous enverrez des vaches dans une tornade quoi qu’il arrive. Just Cause 4 est édité par Square Enix et disponible depuis le 04 décembre 2018 sur Pc, PS4 et Xbox One.
Rico VS La main noire
Si vous ne connaissez pas encore Rico, accrochez vos ceintures et vérifier vos parachutes. Rico Rodriguez est l’archétype même du héros Bad Ass des années 90. Notre héros défiera l’organisation de La Main Noire avec à sa tête plans d’Oscar Espinosa. Un scénario qui servira uniquement de prétexte pour semer le chaos sur la vaste île de Solis. Rico alternera Grappin, parachute, wingsuit pour se déplacer rapidement d’un point a à un point B. Les déplacements sont grisants et le Wingsuit gagne en maniabilité dans ce Just Cause 4.
Rico défie les lois de la gravité
Pour ce Just Cause 4, les développeurs ont définitivement placé la barre très haute en démultipliant les actions possibles de Rico. Les fans de la première heure connaissent déjà parfaitement le parachute, le wingsuit et le grappin mais seront agréablement surpris des nouveautés. En effet, il est désormais possible d’utiliser des ballons pour envoyer dans les airs n’importe quoi un animal, un véhicule, des ennemis et même certains éléments d’une base. L’action est simple et rapide mais il faudra parfois plusieurs ballons pour faire décoller des objets lourds.
Autre élément qui se combine parfaitement avec le précédent, les propulseurs qui peuvent aider un véhicule à aller encore plus vite ou à un ennemi de tournoyer dans tous les sens. La combinaison des deux offre des situations improbables qui emplissent déjà Youtube de vidéos fails. Transformer une sphère géant en boule de démolition, faire planer un tank et j’en passe.
Le grappin suisse
Il est dorénavant possible de personnaliser votre grappin. Vous pourrez concevoir trois configurations différentes et naviguer aisément de l’une à l’autre en pleine partie. Chaque configuration permet de régler l’intensité du treuil, du ballon et des propulseurs. Pour prendre l’exemple du ballon, un réglage faible permettra à l’objet que vous accrocher de planer à 1 mètre du sol, alors qu’il l’enverra directement dans les nuages avec un réglage élevé. A vous donc d’utiliser intelligemment ses réglages pour optimiser votre expérience de jeu dans just Cause 4.
Envole Moi, envole moi…
Ajout notable de ce quatrième opus, les événements climatiques viennent pimenter une expérience déjà riche et explosive. Orage violent, tempête de sable et même tornade dévastatrice se joignent dorénavant à la fête, démultipliant une fois de plus les possibilités de faire régner le chaos dans les bases ennemis. Cette tête brulée de Rico profitera de ses vents favorables pour prendre de la hauteur ou envoyer directement les soldats adverses dans l’œil du cyclone. Graphiquement le résultat est impressionnant et le plaisir de voltiger autour d’une tornade avec son wingsuit est immédiat.
Pour conclure, ce Just Cause 4 est clairement à son apogée avec un concept exploité jusqu’à la moindre possibilité. On prend énormément de plaisir à tout faire exploser, voltiger, tournoyer, voler, planer, décoller, écraser, attraper et j’en passe. Just Cause 4 flirte avec les sommets du jeu bac à sable reléguant au second plan son scénario et sa trame principal. Un jeu feelgood assurément indispensable et jouissif malgré quelques défiances sur le point technique.